Entre-Deux [JOYSTU]

𝗫𝗫II : 𝗔𝗙𝗧𝗘𝗥 𝗚𝗔𝗡𝗚

𝗖𝗛𝗔𝗣𝗧𝗘𝗥 022 : 𝗔𝗙𝗧𝗘𝗥 𝗚𝗔𝗡𝗚
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- Hé tu m'écoute sale toxico de merde ?

Je lui lance un oreiller sur la gueule, et les gars autour de moi éclate de rire. On s'est tous réunis aujourd'hui pour parler de la tactique à propos du bal masqué, Inès, Théodore, Yvick, Jordan et moi. C'est demain que l'on devons faire notre opération. Et on ne fais que répéter le déroulement du plan depuis trois heures, a cause du stress.

- Pardon Becker, c'est que tu sais très mal expliquer les choses. Me provoque mon ancien colocataire avec un petit sourire moqueur.

- T'as de la chance que j'ai pas un deuxième oreiller à côté de moi parce que t'aurais pris cher.

Il lève les yeux au ciel et se lève avant d'arracher le plan de la salle de bal de mes mains avant de l'accrocher à l'aide d'une fléchette sur le mur.

- Ça, c'est la salle du bal. Nous indique-t-il en entourant le dessin avec son doigt. Vu que y'a des gens pétés de thunes à l'intérieur, ils vont faire un truc avec beaucoup de sécurité. Genre des gardes armés. Et vu qu'on a pas de billets... Bah on peux pas rentrer. Ducoup, l'idée qu'on a trouvés avec Théo, c'est d'en prendre un comme cobaye pour attirer leur attention, pour pouvoir assommer les autres et ainsi rentrer da...

Je soupire sans m'en empêcher et divague vers la pièce. Ca ne m'intéresse pas, ce que dit Jordan. Parce que je connais déjà le plan, on l'as fait ensemble. J'attrape une bière et vois le fond d'une traite. Puis mes yeux viennent se poser sur mon ancien colocataire. Sans vraiment m'en rendre, je détaille chaque partit de son visage.

La coupe casquette de ses cheuveux bruns, ses yeux azur qui mont interpellés dès que je l'ai vue pour la première fois, sa manière de pincer ses lèvres quand il s'applique sur une tache, le tatouage "fuck familly" que l'on peux voire sur son poignet parce qu'il porte un sweet à manches retroussées, et qui maintenant prend tout son sens une fois qu'il m'as raconté son passé.

- Hé tu m'écoute le cleb's ?

Je sursaute et soupire en lui lançant un regard noir.

- Tellement d'originalité à reutilisé les piques des autre ! Raillai-je sans contenir mon sourire qui sentend à mesure que je parle.

Il continue à expliquer le plan, et je m'écroule sur le tapis au sol. Je veux me donner une baffe. Il m'énerve à être aussi... Captivant. Ouais. C'est le mot. Captivant.

J'ouvre les yeux et constate que c'est la fin des explications, Théodore m'aide à me relever, et Jordan me redonne le plan qu'il m'a emprunter.