𝗫𝗫𝗫V : 𝗟𝗢𝗩𝗘 𝗠𝗘

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CHAPTER 035 : 𝗟𝗢𝗩𝗘 𝗠𝗘

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CHAPTER 035 : 𝗟𝗢𝗩𝗘 𝗠𝗘


2 février 2024 :

Théo Becker
18H27 - PARIS
(chambre d'internat de Bloom) :

   C'est le dernier bal d'hiver de notre vie.

   Pour l'occasion, on a décider de s'accorder avec Bloom pour l'occasion. Au départ, on devaient être un trio, mais son costume ne sortira jamais de son armoire.

   Ca fais un peux moins de deux semaines que j'ai vue son cerceuil, et la peine est toujours aussi grande quand je revois des photos de lui. Avant hier, on est allés récupérer ses affaires, pour les garder ou les revendre, ça dépend de l'importance.

    J'ai récupérer sa bague, celle ou il y a graver nos trois initiales : BTT. Une ref à jeux de mots pourris qu'on avais fais quand on étaient bourés, avec BTP.

   Ouais c'est nul.
   Ouais on étaient bourrés.

   La voix de Bloom me permet d'arrêter de broyer du noir :

- Théo, quel chaussures ?

   Elle me montre des bottes blanches de la main droite, des chaussures à talon de la même couleur de la main gauche. Je fais un mouvement de tête vers les bottes, me laisse retomber sur le lit.

- Ca va ? T'es comme ca depuis que t'es rentrée dans ma chambre. Cest l'odeur qui te perturbe ? Yvick a lacher un classique il y a quelques minutes.

   Sa tentative de me faire rire est vaine. Elle sais très bien pourquoi je ne vais pas bien, mais le déni est maître de ses paroles. Ma meilleure amie est aussi affectée que moi par les évènements des dernières semaines. Simplement, elle fais semblant. Moi, je ne me fais pas chier à faire comme si tout allais bien, je suis fatigué de mentir.

- Non, c'est juste que je ressent un vide à côté de moi. Avoué-je en fermant les yeux.

   Je peux deviner son sourire qui se meurt sur ses lèvres. Je la sens s'approcher, s'assoire à côté de moi. Elle pose une main sur mon bras.

- Moi aussi, je le sens ce vide. Tout les jours, c'est insoutenable... Finis-t-elle par lâcher, la voix tremblante. J'essaye de garder une façade. Je me dis que si je souris, les autres feront pareil. Mais plus le temps passe, plus j'ai envie de craquer.

- Alors craque. Ici, tu peux pleurer si tu veux. Je ne te jugerais pas. Jamais.
  
   Elle se jette dans mes bras, les larmes coulent sur ses joues et s'échouent sur mon t-shirt. Je trace des cercles dans son dos a l'aide de mon pouce, pose ma tête sur le sommet de son crâne, m'autorise aussi a verser quelques larmes.

Entre-Deux [JOYSTU]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant