𝗫II : 𝗙𝗔𝗠𝗜𝗟𝗬 𝗖𝗔𝗟𝗟

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𝗖𝗛𝗔𝗣𝗧𝗘𝗥 012 : 𝗙𝗔𝗠𝗜𝗟𝗬 𝗖𝗔𝗟𝗟∇Δ∇

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𝗖𝗛𝗔𝗣𝗧𝗘𝗥 012 : 𝗙𝗔𝗠𝗜𝗟𝗬 𝗖𝗔𝗟𝗟
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Je n'entend pas toute de suite une réponse, et quand je m'apprête à racrocher, la voix de ma mère résonne dans mon oreille :

- Jordan, je ne pensais pas que tu allais répondre...

Sa voix est grave, et je devine qu'elle a due se droguer il y a moins de trente minutes. Ce n'est plus la mère douce et aimante que j'ai pu connaître. Quand j'étais plus jeune, elle faisait encore des efforts pour limiter sa consommation. Mais depuis que j'ai eue l'âge de m'occuper de moi-même seul, elle n'as pas hésiter à reprendre de l'héroïne et de la C.

Et depuis qu'elle m'as foutu dehors, je pense que c'est encore pire.

- Je ne vais pas m'éterniser. M'informe-t-elle sèchement.

- Ca tombe bien, moi non plus.

- C'est la derniere semaine que tu passe à l'internat. Je n'ai plus assez d'argent après.

Sa phrase ne me surprend pas. Je m'y attendais. Mais étonnament, cela me fais quand même une douleur à la poitrine. Dire qu'en début d'année, re rêvais de changer de chambre. Et voilà maintenant que je ne veux plus la quitter.

Pourquoi ? Je le sais très bien, mais je ne me l'avouerais jamais.

- Arrête. T'as encore de la thunes. Tu veux juste pas la dépenser pour ton fils mais plutôt pour te shooter.

- Vu le gosse que j'ai mis au monde, je pense que je fais le bon de choix de privilégier la drogue.

Cette phrase me fais plus mal que je l'aurais pensé. J'ai beau la détester, elle reste quand même ma mère, celle qui m'as mis au monde. L'instinct familial fais que je ne peux pas être rancunier envers elle. Même si j'ai toutes les raisons de le faire.

- C'est bon, le message est passer. J'ai compris.

C'est la seule chose que j'arrive a répondre sans pleurer ou casser mon téléphone par terre. Elle racroche, et je prend une grande inspiration pour éviter de craquer. Je mord ma lèvre inférieur, et range mon téléphone dans ma poche. Je passe les portes de l'internat, et emprunte les marches qui mène à ma chambre. La phrase de ma mère tourne dans ma tête. J'ai mal même si je ne devrais. C'est fou comme la vie est parfois injuste. On s'attache toujours aux personnes qui ne ressentent rien pour toi, qui crèvent, ou qui te manipule pendant des année, tout ça devant ta gueule.

Entre-Deux [JOYSTU]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant