Entre-Deux [JOYSTU]

𝗫𝗩𝗜II : 𝗘𝗫𝗜𝗧

𝗖𝗛𝗔𝗣𝗧𝗘𝗥 018 : 𝗘𝗫𝗜𝗧
∇Δ∇

ᴛʜᴇ́ᴏ ʙᴇᴄᴋᴇʀ
20ʜ11 - ɢʀᴇɴᴏʙʟᴇ

(ᴋғᴄ ᴅᴇ ʟᴀ ᴠɪʟʟᴇ) :

La serveuse nous apporte nos plats, et je la remercie pendant que Jordan ne se fais pas prier pour taper un énorme croc dans le burger, se foutant de la sauce partout sur la gueule. Heureusement qu'on as pris des serviettes.

Je regarde mon tower que j'ai pris, et fais une grimace. J'ai pas vraiment faim. J'ai jamais vraiment faim. Je mange juste pour pouvoir survivre, et je reste dans le FC brindille.

- Mange, cest toi qu'à payer en plus. M'ordonne Jordan après avoir avalée sa bouchée.

- Je vais manger, deux secondes. Mens-je non sans scrupules.

- Tu pense que je t'ai pas vue la dernière fois avec le tacos ? T'as taper deux croc dedans, terminé.

- J'avais pas faim ce jour la.

Il lève les yeux au ciel, et je m'enfonce dans ma chaise en détournant le regard. Je ne veux pas manger, j'ai pas faim. Ce sont les seuls phrases que je me répète en boucle.

- Mange ou c'est ma queue que tu va avaler Becker. Me menace mon pote en s'approchant de moi.

- Déguiser les menaces de suffocation en allusions sexuels. Pas mal celle-la. Raillais-je avec un petit sourire.

Je parvient presque à le faire craquer, je le vois au coin de sa bouche qui esquisse un sourire. Mais il reprend son air sérieux.

- Sinon, je te fais l'avion comme un gosse de maternelle et je te fout la honte devant tout ce fast-food.

Je prend mon tower et croque un bon coup dedans. Je mache difficilement, et finis par avaler, ignorant mon ventre qui menace de tout gerber d'une minute à l'autre. Jordan affiche un air satisfais et croque à son tour dans son burger.

- Ca faisait combien de temps que t'étais pas revenue à Grenoble ? Demandais-je en reposant mon tower et en prenant mon coca à la place.

- 1an et demi à peux près. Répond-t-il pendant qu'il prend une frite. J'étais revenu il y a quelques mois pour les un an de Loanne, mais c'est tout.

J'aquiesce en reposant mon coca, et réfléchis à quelque chose a faire. J'ai jamais été a Grenoble, j'ai envie de voire ce qu'on peux y faire. Et vu l'état de sa mère, elle doit s'en battre les couilles de l'heure à laquelle on rentre.