Entre-Deux [JOYSTU]

𝗫𝗫𝗫𝗩I : 𝗥𝗘𝗚𝗥𝗘𝗧𝗦 ?

𝗖𝗛𝗔𝗣𝗧𝗘𝗥 036 : 𝗥𝗘𝗚𝗥𝗘𝗧𝗦 ?

Théo Becker
23H05 - PARIS
(toilettes de la salle) :

   Bordel, j'embrasse vraiment Jordan la ?

   Alors que je profite du goût de ses lèvres brûlantes et du goût d'alcool qui y demeure, je le sens me pousser doucement vers une des cabines. Je me laisse entraîner dedans, et verouille derrière moi, ma bouche toujours contre la sienne. Je suis plaqué contre la porte, j'étouffe un soupire alors que la langue de Jordan viens s'introduire dans ma bouche.

   Le baiser que nous partageons est à la fois tendre et violent. Chaud et froid. Il est le résultat de plusieurs semaine de frustration, de flirt, d'attente. Je crois que c'est la meilleure sensation que je ressent.

   J'ai l'impression de réapprendre à embrasser, réapprendre à aimer, re-découvrir toutes les sensations que je ressent quand ses lèvres se posent sur les miennes, quand elles couvrent mon cou, quand la chaleur de nos deux corps se rencontrent.

   Ou peux être que c'est parce que je n'ai jamais ressentit l'amour, le vrai, que je réagis comme ça.

   Je soupire quand je le sens suçoter la partie sensible de mon cou, ma tête viens d'elle même se jeter en arrière. Mes mains s'agrippent a ses cheuveux, mes soupires se font plus forts à mesure que nos bassins se pressent l'un contre l'autre. Je réussis à lui dire d'une voix rendue rauque par le désire :

- J-Jo'... C'est pas ouf de baiser... ici... Sauf si tu veux te faire chopper par les organisateurs...

   Il arrête ses baisers, je commence à regretter de l'avoir interompu. Ses pupilles se plantant dans les miennes. Une lueur joueuse brille au fond de ses iris, ainsi qu'un petit sourire sur les lèvres.

- Ta coloc est la ce soir ?

***

le lendemain
09H15 - PARIS
(chambre d'internat) :

   Les faibles rayon du soleil me tirent de mon sommeil, je grogne, épuisé de ma courte nuit de sommeil. Je roule tout seul vers le bord de mon lit, mais est arrêter dans ma course par un corp encore endormis. J'ouvre les yeux et relève la tête vers lui, un sourire apparaît sur mes lèvres.

   Jordan est en plein sommeil, un bras sur son visage, la couverture est baissé jusqu'au nombril, permettant de voire une partit de ses abdos. Quelques mèches retombent sur ses yeux clos, sa bouche entrouverte laisse passer un filet d'air. Il a l'air tellement enfantin quand il dors.