Entre-Deux [JOYSTU]

𝗫X : 𝗦𝗛𝗢𝗣

𝗖𝗛𝗔𝗣𝗧𝗘𝗥 020 : SHOP

∇Δ∇

19 ᴅᴇᴄᴇᴍʙʀᴇ 2023 :

ᴛʜᴇ́ᴏ ʙᴇᴄᴋᴇʀ
15ʜ42 - ᴘᴀʀɪs
(ɢᴀʟᴇʀɪᴇs) :

Je regarde le reflet dans le mirroir en face de moi dans ma cabine. Ce n'est pas moi. Je suis habillé beaucoup trop chic pour que ce soit vrai. Entre mon jean cargo noir, ma chemise blanche retroussées aux manches, et ma cravate bordeaux mal faite parce que je ne sais pas faire le nœud, (mais ça donne un côté sexy) je ne me reconnais pas dans cette glace. Seuls mes airlax rouges et noirs sont "moi". Sans compter tout les accesoirs et bijoux en or qui me sont donnés. La montre que je possède au poignet vaux deux fois le prix de mes tennues habituelles.

Dire que je ne gagne pas assez d'argent pour me payer tout ça est un mensonge. Mon activité dans le gang me rapporte beaucoup de thunes. Mais je n'ai jamais aimé montrer que j'ai de l'argent en me pavanant avec des chaînes dior à cinq mille balles. Mon sweet et mon jean cargo me suffit amplement. Pas besoin de me sapper en Prada.

- Bon Théo tu sors ou quoi ? M'appelle Bloom sans manquer de seccouer le rideau de la cabine.

- Deux secondes rooh !!

Je tcheck une dernière seconde mz tennue, et sors tête baissé, mal a l'aise dans ces vêtements.

Bloom émet un cri suraiguë beaucoup trop expressif pour être vrai. Je relève la tête et observe les autres. Certains hausse les sourcils, surpris, d'autre esquisse des sourires, Yvick fais même mine de s'évanouir, ce qui me fais éclater de rire.

- Putain si t'étais pas mon meilleure pote t'aurais déjà finis dans mon lit ! Commente Bloom en s'approchant de moi afin de faire quelques retouches sur mon nœud de cravate.

- Et mon consentement alors ?

Elle serre un peux trop fort mon nœud de cravate, et je la soupçonne que ce geste soit volontaire. Elle s'en va pour aider les autres à choisir leurs tennues, m'abandonnant a ma suffocation devant le regard amusé des gars. Ne savant pas comment défaire le nœud, c'est Jordan qui s'en occupe.

- J'ai l'impression d'être un de ces gosses de riche, c'est horrible. Commentais-je en soupirant.

Il esquisse un rictus et ses doigts froids viennent défaire mon nœud. Je retiens ma respiration en constatant notre proximité. C'est comme ca depuis qu'on est rentré de Grenoble. Chaque élan de tactilé me fais un truc dans le ventre. J'ai appelé ça l'effet Jordan. Et ça reviens maintenant que ces doigts frôle doucement ma nuque.