3 500 jours [KatsuDeku] [En cours]

32. Piscine

Pdv Izuku

Nous sommes rentrés mardi et mis à part mercredi où on a pu se poser, le reste de la semaine a été mouvementé. 

J'avais pas mal de boulot pour les cours et Kacchan en a profité pour avancer dans son programme pour intégrer l'université en septembre. 

Il travaille aussi à fond pour valider son permis français, et passer celui pour les deux roues.

Avec tout ça, nous n'avons pas encore pu voir nos amis, alors nous les avons invités à venir cet après-midi. 

Il n'y a que pendant les vacances qu'on peut tous se voir un vendredi, sinon Eijiro n'est pas dispo à l'heure où nous finissons les cours.

Ce matin, c'est sport et ce week-end, c'est repos, parce qu'ensuite, c'est la reprise des cours jusqu'à Juillet. 

En plus de ça, Kacchan veut prendre de l'avance sur le programme de deuxième année, tout en commençant à apprendre à gérer les affaires du clan avec mon père, donc on va avoir du mal à se poser.

Depuis plus d'une heure maintenant, nous enchaînons les exercices, et surtout les coups d'œil intéressés. 

Je dois admettre que sa façon de me regarder a le don de me donner confiance en moi et à la fois, de me foutre la trouille. 

Enfin non, ça me met la pression pour être exact, parce que je sais qu'en retour, ça se voit comme le nez au milieu de la tronche que je crève d'envie lui sauter dessus aussi.

Y'a la discussion de l'autre jour qui m'a également ouvert les yeux sur une chose, c'est vrai que mon corps me plaît tel qu'il est, donc désormais, je trouve ridicule de le cacher. 

Je n'espère qu'une chose finalement, c'est qu'il bouscule un peu les choses.

En fait, je songe même sérieusement à lui dire qu'il n'a plus besoin d'attendre que je me décide à agir pour le faire. 

Je sais que de toute façon, il va tenter des approches en douceur au début et faire très attention à mes réactions, pour s'arrêter s'il voit que je ne suis pas prêt.

Katsuki : Ça te dit de piquer une tête ? Depuis que je suis là, tu ne t'es pas baigné une seule fois, alors que je sais que tu adores ça

Izuku : Tu sais très bien pourquoi

Katsuki : Ouais, mais maintenant, c'est bon, non ?

Izuku : Je devrais survivre

Katsuki : Oh ! Je pensais devoir argumenter plus que ça

Izuku : Je t'aurais volontiers fait mariner, mais tu m'aurais grillé tout de suite

Katsuki : C'est vrai que tu mens très mal mon ange

J'adore quand il m'appelle comme ça, surtout qu'à sa façon de le prononcer, assorti à son regard plein de tendresse, c'est impossible de douter que ce mot traduit réellement la manière dont il me voit.