48. Confiance

269 39 2
                                    

Pdv Denki


J'attendais le coup de fil d'Eiji avec tellement d'impatience lorsqu'il est arrivé au Japon. Je ne pensais pas que ce serait si facile de se parler en étant loin l'un de l'autre. 

Je pense aussi que le fait qu'il se confie à moi sur son passé et sur son allégeance à venir m'ont mis le pied à l'étrier.


Ce genre de révélation aurait pu sortir de la bouche de n'importe qui d'autre, j'aurais paniqué et coupé les ponts direct. Sauf qu'avec Eiji, je me sens en confiance, en sécurité, c'est indescriptible comme sensation et du coup, qu'il soit un futur yakuza ne m'a pas fait lever un sourcil.


Il est fort probable que le fait que ce soit pour rejoindre le clan Bakugo ait joué aussi. Honnêtement, je suis hyper proche d'Izu, donc il ne m'a pas fallu longtemps pour l'être de Kat's, et en plus, il a beaucoup de points communs avec Eiji.


Évidemment, il a quand même voulu me rassurer, en m'expliquant en quoi être un membre du clan en France était bien moins « dangereux » qu'au Japon. 

Durant tout son séjour, nos appels quotidiens ont été une vraie bouffée d'oxygène et des occasions de lui parler de certaines choses.


J'en avais abordé beaucoup dans ma lettre, mais entre les évolutions qu'il y a eues dans notre couple depuis que je lui ai donnée, et mon aisance inespérée lors de nos conversations, j'en ai profité.


C'est fou le nombre de barrières et de peurs qui ont foutu le camp en quelques jours, j'espère juste que ce sera toujours d'actualité une fois en face de lui. 

Je pense que ce sera le cas, d'une parce qu'il m'a énormément manqué, et aussi parce que la joie que je ressens en le voyant sortir du train me fait oublier tout le reste.


Je ne fais pas gaffe au monde autour et cours à sa rencontre, avant de me jeter littéralement dans ses bras. 

Lorsqu'il m'enlace, que j'inspire un grand coup pour m'emplir les poumons de son parfum, j'ai une sensation de soulagement qui me fait presque tourner la tête.


Eijiro : Tu m'as manqué aussi mon chaton


Denki : Heureusement que je vais pouvoir t'accompagner la prochaine fois


Eijiro : J'espère même que tu vas pouvoir le faire à chacun de mes voyages, c'est beaucoup trop dur d'être loin de toi


Denki : Tu dois être crevé


Eijiro : C'est un euphémisme, je n'ai pas réussi à fermer l'œil, ni dans l'avion, ni dans le train


Denki : J'ai fait quelques courses et aussi un peu de ménage dans ton appart, tu n'as plus qu'à t'écrouler dans ton lit


Eijiro : Tu restes avec moi ? Sinon, je ne vais pas dormir


Denki : Évidemment


De toute façon, je n'ai pas pu trouver le sommeil cette nuit non plus, donc j'espérais bien passer quelques heures blotti contre mon amoureux aujourd'hui. 

3 500 jours [KatsuDeku] [En cours]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant