44. Câlins

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Pdv Katsuki


C'est un truc de fou, j'étais tellement soulagé hier soir que notre première fois se soit bien passée, que j'en ai pleuré. 

J'ai littéralement fondu en larmes en tenant Deku dans mes bras, caché dans son dos, mais il a évidemment compris dans quel état j'étais.

Il s'est tourné vers moi, a pris mon visage en coupe avant de m'embrasser tendrement, puis m'a répété que j'avais été parfait. 

J'ai failli lui dire qu'il exagérait, mais j'avais trop besoin de l'entendre et d'y croire. Je sais qu'il le pense sincèrement, et pour ma part, c'était magique, même avec cette pression que je sentais sur mes épaules.


J'avoue, je pense déjà à notre seconde fois, à revivre toutes ces délicieuses sensations en étant complètement libéré de mes peurs. 

Sur ce coup-là, alors que ç'a toujours été l'inverse, c'est Deku qui a eu le plus de cran.

À partir du moment où il m'a confié qu'il se sentait prêt, il a simplement attendu que moi, je le sois. Je lui ai dit hier soir qu'il m'avait impressionné. 

Cet imbécile n'a rien trouvé de mieux que de me dire que c'était uniquement grâce à la confiance qu'il avait en moi qu'il a pu être si serein.


Finalement, malgré le décalage horaire, nous nous sommes endormis presque immédiatement après s'être couchés. 

Il est venu se blottir contre moi comme il le fait chaque soir, nous enveloppant dans cette bulle de bien-être de laquelle je peine à sortir au petit matin.


Cette fois, je ne peux pas attendre qu'il se réveille, j'ai besoin de mon câlin, de le sentir resserrer l'étreinte, d'entendre le premier Kacchan de la journée. 

Je lui fais des papouilles le long de la colonne vertébrale, il adore quand je fais ça.


Katsuki : Tu fais semblant de ne pas être réveillé pour que je continue ?


Izuku : Pas du tout, je dors encore profondément là, t'arrête surtout pas Kacchan


Katsuki : Mais moi, je veux mon câlin, sinon je risque de choper une affreuse crampe à la main


Faut pas le lui dire deux fois... J'aimerais rester comme ça indéfiniment, avec cette impression de plénitude, d'être hors du temps, que rien ne peut nous atteindre... Si ce n'est ma petite sœur qui tambourine à la porte de la chambre...


Ayame : Grand frère, tu as promis de venir jouer


Katsuki : J'ai dit aujourd'hui, pas forcément ce matin, on a toute la journée pour ça


Izuku : Dis-lui d'entrer pour faire un câlin, elle en meurt d'envie, je parie


Katsuki : Je fais une exception pour elle, je n'aime pas te partager. Entre la naine


Ayame : Eh ! Je suis la plus grande de ma classe, je te ferais dire


Katsuki : Mais pour moi, tu seras toujours un modèle réduit, allez viens faire un câlin au lieu de râler

3 500 jours [KatsuDeku] [En cours]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant