21. La coloc

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Pdv Katsuki


Heureusement que j'ai fort à faire en journée, sinon je tournerais en rond comme un lion en cage. 

J'ai le permis français à passer, des révisions à faire pour ma rentrée en deuxième année, sans oublier les visites dans les différents établissements du clan ainsi que la rencontre de leurs membres, en commençant par me présenter à ceux qui travaillent dans la société mère.


Toutes les entreprises du clan qui sont établies en France sont regroupées et sont les filiales de la société mère. 

Cette façon de faire permet de tout gérer simultanément, avec un seul patron et un gérant nommé pour chaque branche. 

Les aspects financiers, juridiques et commerciaux, surtout pour l'import depuis le Japon, tout passe par la société mère, les gérants n'ont qu'à faire tourner leur boutique sans se soucier du reste.


C'est un bâtiment de cinq étages de bureaux ainsi qu'un énorme entrepôt qui se dressent devant moi, c'est impressionnant. 

Je suis bien content d'avoir Hisashi à mes côtés, sinon, j'aurais du mal à me comporter en chef. 

Bon, cela dit, c'est limite si certains ne rampent pas au sol en me voyant, même au Japon, quand un membre a un entretien avec mon père, ce n'est pas à ce point.


J'ai comme l'impression que d'être en France fait qu'ils se sentent obligés d'exagérer nos traditions pour compenser le fait qu'ils se sont occidentalisés sur d'autres choses. 

Je trouve ça logique dans un sens, ils ont peur de donner l'image de gens qui se sont laissés complètement aller et qui ont oublié les coutumes.


C'est valable dans le monde entier, de se soucier de ce que pensent les autres et rares sont ceux qui n'en ont réellement rien à foutre, mais c'est vrai que les japonais sont très à cheval là-dessus. 

Moi, j'y suis obligé, car comme je l'ai appris lors de ma formation, je dois naturellement imposer le respect aux membres.


Cela dit, dans quelques années, quand je serai vraiment installé dans mon siège de patron, j'ai bien l'intention de rendre les relations avec mes employés un peu plus cool. 

Ceux proches de moi, comme Ikuno et Kasuma qui font carrément partie de notre quotidien, je tente déjà d'assouplir le « protocole » et ce n'est pas simple.


*****


J'ai enchainé les rencontres et les réunions, résultat, je rentre bien plus tard que prévu, Deku doit être sorti de cours depuis une bonne heure. 

J'ouvre la porte et balaye la pièce des yeux tout en retirant mes chaussures. 

J'aperçois Deku qui devait être recroquevillé dans le canapé se lever et se diriger vers moi avec empressement, avant de se jeter dans mes bras.


Katsuki : Un souci ?


Izuku : Quand je suis rentré, la maison était vide. Je savais que tu allais arriver, mais... *commence à pleurer*


Katsuki : Désolé, j'aurais dû te prévenir


3 500 jours [KatsuDeku] [En cours]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant