Juillet 2020
- Rik, elle en est où l'installation de Boston ? Demandais-je en plaçant un écouteur dans mon oreille.
- La couverture est en place, les locaux sont en finition et notre appartement sera dispo dès que la cérémonie sera passée.Enfin une bonne nouvelle, je n'y croyais plus. Mettre la main sur cette fille était primordial, et comme Boston était le seul lien à toutes nos pistes, j'allais y mettre les deux pieds. La cérémonie avait lieu dans une semaine, dès le lendemain nous nous trouverons sur les lieux et je ne repartirais pas sans notre inconnue.
Toutes les recherches ne menaient à rien la concernant, dès que nous trouvions un nom, il se trouvait que ce n'était pas le sien et que la personne était morte depuis des années. Pas de vidéos de surveillance, aucun lieu de travail. On était dans une impasse.
- Il y a autre chose Tem. Et je crois que ça va rajouter des trous dans l'histoire.
- Je t'écoute, dis-je septique.
- C'est les Dreamers, ils sont sur le territoire de Boston. Ca fait des mois qu'on ne les a plus entendus sur Montréal parce qu'ils ont bougé, ils deviennent nomades. Plusieurs gars les ont vu sur les quais et pour l'instant, ils n'ont pas l'air de bouger mais je reste dubitatif. Eux aussi sont intraçables. Impossible de savoir qui ils sont sans leurs masques.Après que l'info soit tombée concernant le chef de clan, prouvant qu'il avait bel et bien une famille, tout s'était effacés instantanément, comme si tous n'avaient été que mirage. Mis de côté pour l'instant, il était évident qu'eux aussi, faisaient parties de l'équation.
- Gardes-les à l'œil, embauche des fouines sur et mets-les sur le coup. C'est hors de question qu'ils effacent d'autres infos. On les aura de nous-même et en réel.
- Déjà sur le terrain, tu auras les premiers rapports ce soir.
- Parfait. Je dois te laisser, lui dis-je alors qu'Arès entra dans le bureau, appelles-moi s'il se passe quoi que ce soit.Mon Guerrier se tenait droit, les mains dans le dos. Sa tenue de combat faisait ressortir sa carrure imposante, mais surtout, sa cagoule laissait transparaitre la pureté de ses billes bleues. Sa façon de me détailler mais fit frissonner, il transpirait la luxure continuellement, ne laissant place à aucune autre idée possible.
Il se déplaça lentement dans la pièce, contournant le bureau pour venir tourner mon fauteuil et se planter devant moi à croupi. Sa main, gantée d'une mitaine, laissa courir le long de mon bras ses doigts, remontant jusqu'à mon cou. Une nuée de frissons supplémentaire activa mon épiderme le faisant ricaner. La paume placée contre ma joue, son pouce joua avec ma lèvre du bas. Je m'empressai de lui mordre sans douceur. Sa réaction fut immédiate.
Tout en se relevant brusquement, il emporta mon corps avec son second bras et m'installa sur le bureau tout en se plaçant entre mes jambes qui s'étaient écartées naturellement pour lui laisser la place.
- Tu joues avec le feu, Guerrier. Tu sais que tu n'auras pas le temps et que l'équipe t'attend en bas.
Ses iris plongées dans les miennes, il n'eut besoin de prononcer un mot. Il me laissait transparaitre toute sa frustration. Ses mains se baladaient sur mon corps, encore et encore, le découvrant comme si c'était la première fois à chaque fois.
- Je regrette tes petits shorts en jeans que tu te trimballes à longueur de temps Love, les cargos te couvrent trop si tu veux mon avis.
- Tu regrettes n'importe quels vêtements qui ne te permets pas de me toucher comme tu le souhaites, riais-je en lui embrassant la main qui atterrit sur ma joue une nouvelle fois. Mais tu sais tout comme moi qui n'y a rien de mieux qu'un cargo pour notre quotidien.
VOUS LISEZ
Soul Of Demons (En cours)
RomanceArtémis Jones était une jeune fille promue à un avenir tout tracé. Papa, chef de gang, l'a préparé pour reprendre un jour le flambeau et continuer de faire vivre leur mémoire à travers le temps. Les Soul of Demons étaient toute sa vie. Mais un jour...