Chapitre 7

438 21 0
                                    

Un boucan pas possible me tira de mon sommeil

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Un boucan pas possible me tira de mon sommeil. Je mis quelques minutes à rassembler mes idées et me lever. Si ça avait été une attaque, j'aurais eu le temps de mourir trois fois. Je descendis à l'atelier et trouvai, comme je l'avais pensé, Tony entrain de travailler.

- Il est 4 heure, soupirais-je après avoir jeté un coup d'œil à l'horloge.

- Je dois recalibrer cette armure.

- Ça ne pouvait pas attendre trois ou quatre heures ?

- Je l'ai appelé dans mon sommeil et elle a failli attaquer Pepper.

Effectivement, c'était un problème. Je m'installai sur une chaise et le regardais travailler.

- Tu devrais retourner te coucher, me conseilla-t-il. Tu as besoin de dormir.

Je restais là sans rien dire. En tournant la tête, je vis le costume noir et doré que nous avions imaginé ensemble. Il était encore mieux que dans la simulation. Je me levai pour regarder de plus près le travail de Tony. Juste à côté, se trouvait une armure aux couleurs identiques qui faisait ma taille.

- Joyeux Noël en avance, entendis-je derrière moi. Je les ai fini hier.

- Elles sont géniales. Merci beaucoup.

Il me sourit et reprit son travail. Ça me faisait de la peine de le voir comme ça.

- Tu sais, commençai-je en me réinstallant sur mon siège, avant moi aussi je faisais des cauchemars et des crises d'angoisses. À l'orphelinat. Ou dans... dans la cave de Vanko. Et ce n'était pas à cause d'un soit disant monstre sous mon lit comme la plupart des enfants.

J'avais visiblement retenu son attention puisqu'il avait cessé son activité pour venir s'installer face à moi.

- Tu veux me raconter, me demanda-t-il.

- Je n'en ai jamais parlé à personne.

Comment expliquer des choses que moi même je ne comprenais pas.

- Je... je voyais un labo, commençai-je.

Les souvenirs de ses effrayants rêves revenaient, restant flous malgré tout. Mais je préférais qu'il en soit ainsi. J'étais terrifiée par la nuit et se qu'elle annonçait auparavant. 

- J'étais allongée sur une table d'opération. Il y avait un homme. Il était blond, presque la quarantaine avec des lunettes et une barbe légère. Je me souviens parfaitement de son visage. Le jour, j'avais l'impression qu'il m'attendait à chaque tournant dans les couloirs pour m'enlever et faire des expériences sur moi. J'avais l'impression de n'être en sécurité nulle part.

Il m'avait écouté sans jamais m'interrompre. Me prêtant une oreille attentive et des bras réconfortants lorsque j'eus terminé.

- Tu continues à faire ces cauchemars ?

Au gré du ventOù les histoires vivent. Découvrez maintenant