Chapitre 39

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Presque deux semaines étaient passées depuis notre victoire dans la bataille contre le titan

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Presque deux semaines étaient passées depuis notre victoire dans la bataille contre le titan. J'étais épuisée par mes changements d'humeurs survenant sans raison apparente. Un coup j'étais en colère, la seconde d'après triste puis je ne ressentais plus rien.

Il y a trois jours, Bruce, Sam, Bucky et Steve se sont donnés pour mission de rapporter les pierres de l'infinité à leur époque. Lorsque Rogers est revenu, quatre petites secondes plus tard, il avait prit 40 ans. Il était resté là-bas pour vieillir avec Peggy. J'espérais de tout mon cœur qu'il avait été heureux. Je n'arrivais pas à croire que le monde n'avait plus de Captain America. Je n'arrivais pas à croire que Steve Rogers était désormais le vieillard dont mon père se moquait.

- Steve ?

Il se retourna et je vis son visage désormais marqué par le temps. Cette fois... j'y croyais.

- Ça te va bien de vieillir, dis-je avec un léger sourire. Comment c'était ?

- Magnifique, répondit-il simplement.

Mes yeux étaient de nouveaux humides pour je ne sais qu'elle raison.

- Eh... pleure pas.

- Je suis désolée. J'ai l'impression de ne pas arrêter de pleurer depuis que je me suis réveillée dans la chambre d'hôpital.

Je détournai le regard et séchai rapidement mes larmes.

- C'est normal.

- Non, le contredis-je. Je rapporte tout à moi alors que Clint a perdu sa meilleure amie et Wanda l'amour de sa vie. Mon père est peut-être dans le coma mais il n'est pas mort. Je devrais être plus forte. Je devrais les soutenir. Soutenir ma petite sœur qui n'a que 4 ans. Mais je n'y arrive pas.

Steve s'approcha et me pris dans ses bras.

- Tu es humaine, me souffla-t-il. C'est normal de penser à soi.

Il s'écarta légèrement et me redressa la tête pour que je le regarde dans les yeux.

- Tu es si jeune, reprit-il. Et tu as sauver des milliards de personnes un nombre inconsidérable de fois. Tu mérites de penser à toi. À ta douleur. Parce qu'elle est tout à fait légitime, d'accord ?

Je hochai doucement la tête, résignée.

- Ton père est fort. Il s'en remettra un jour ou l'autre.

À force d'entendre cette phrase, j'allais y croire. Au plus profond de moi-même, je pensais y croire. Mais j'avais peur qu'en le formulant à voix haute, cela ne se produirait pas. Pour quelle raison ? Je n'en avais aucune idée.

- Et pour les Avengers ? C'est fini, pas vrai, demandai-je.

J'avais cette impression désagréable que notre temps était venu.

Au gré du ventOù les histoires vivent. Découvrez maintenant