11. Voyeurisme

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Pdv Cassiel

Je...

Je n'ai jamais fais cela avant...

Je le jure, chaque fois qu'Adonis s'adonnait à ses activités...

Je m'envolais toujours pour lui laisser son intimité...

Je n'avais jamais regardé.

Mais ici...

Quand j'étais arrivé...

Au début, je me demandais ce qu'il pouvait bien faire assis sur le lit, le dos collé au mur derrière lui. Mais lorsqu'il glissa sa main sous son tee-shirt et sa veste militaire...

J'avais vite compris... Mais...

J'étais resté hypnotisé...

Regardant sa main remontée sur sa poitrine, soulevant ses vêtements pour me laisser voir sa peau...

Rien que de regarder...

J'avais chaud.

Très chaud.

Mes yeux fixèrent intensément ses abdos, montant et descendant au rythme de ses respirations...

J'étais bloqué dessus.

Puis il prit les bords de son tee-shirt, le mordant entre ses dents pour le maintenir en l'air et se laisser ses deux mains libres...

Je sentais clairement mes joues brûler... Je...

Je devrais vraiment m'en aller...

Je ne devrais pas regarder...

Que dirait Adonis s'il savait que je le regardait pendant qu'il se touchait ?

Malgré mes pensées, je reste là la bouche entrouverte à le mater...

Il glissa lentement sa main gauche sur sa poitrine...

Je faillis gémir inconsciemment quand il pinça doucement son mamelon, ses yeux se plissant de plaisirs.

Pendant que sa main gauche tordait gentiment ses mamelons, celle de droite descendit le long de ses abdos...

C'était affreusement sensuel... Ses doigts serpentaient entre ses muscles prononcés et j'eu l'immense envie de devenir ces doigts...

Sa main droite ne perdit pas de temps, Adonis semblait plutôt pressé puisqu'il déboutonna les boutons de son pantalon.

Il pressa délicatement ses doigts sur la bosse de son sous-vêtement. Mes yeux qui oscillaient entre son entrejambe et sa poitrine se fixèrent sans remord sur sa main tripotant son membre au-dessus de son caleçon.

Je me stabilise sur mes pieds, mes ailes s'abaissant légèrement alors que toute ma concentration allait vers la main droite d'Adonis.

Puis celle-ci libéra finalement son membre... Ce dernier se dressa fièrement, tapant doucement contre son bas-ventre dès sa libération, le bout humide.

Je vis Adonis soupirer de soulagement,  écartant légèrement plus les jambes et rejetant la tête en arrière contre le mur. Il ferma les yeux, les bords de son tee-shirt toujours entre ses dents.

D'ailleurs, sa main sur sa poitrine titillait presqu'audacieusement son téton, faisant soupirer doucement Adonis à travers les pans de son tee-shirt.

Je prend un souffle silencieux, me sentant chaud dans mon bas-ventre lorsqu'il empoigna fermement son membre d'une main, continuant de se tripoter les mamelons de l'autre.

Il prit également un souffle tremblant tout en mordant son tee-shirt pour ne pas faire de bruit. Sa main bougea lentement, remontant vers le glan. Son pouce passa dessus comme pour se taquiner lui-même.

Ma bouche reste grande ouverte, émerveillé par cet être merveilleux qu'était Adonis. Je le fixe, lui et sa main droite, quand cette dernière redescendit pas trop doucement le long de son membre.

Il pencha légèrement la tête contre le mur, sa poitrine déjà brillante de sueur devenant haletante.

Il commença un rythme prometteur de va-et-vient, passant son pouce sur le sommet de sa bite à chacunes de ses remontés.

Ses yeux étaient fermés mais il semblait concentré...

Il laissa échapper un haletement un peu plus bruyant lorsqu'il accéléra, le côté de sa paume donnant un claquement sonore à chaques fois qu'il percutait la base de sa bite. Son dos se cambra, un gémissement plus fort lui échappant alors que sa main faisait des va-et-vient désespéré de plus en plus vite.

Il était sur le point de...

Qu'étais-je en train de regarder ?

Sa main gauche tordit violemment son mamelon et sa main droite  masturba tout aussi furieusement son membre. Puis un liquide blanc jaillit du bout de son membre, atterrissant sur son ventre.

Il soupira de soulagement, les mouvements de sa main décélérant pour finir par s'arrêter.

Sa respiration était superficielle et ses dents lâchèrent son tee-shirt, le laissant retomber sur son corps.

Je reste figé, mes yeux ne réussissant toujours pas à se détourner.

Adonis était trop passionnant pour que j'en perde une seule miette.

Il réouvrit les yeux, lâchant son membre. C'était là la chose la plus excitante que j'avais jamais vu de ma vie.

Finalement, l'humain réajusta son pantalon puis se dirigea vers la salle de bain, se nettoyant de fond en comble.

Puis, une fois en pyjama, il s'écrasa tel un cachalot dans son lit.

J'étais resté figé comme ça...

Comment pourrais-je le regarder dans les yeux maintenant ?

Je ne suis qu'un voyeur... C'était dégoûtant.

Je doute qu'Adonis veuille d'un ange aussi impure... je ne voulais pas le décevoir...

Mais le mater de cette façon...

Qu'est-ce qui m'avait pris ?

Je laisse mes yeux fixer le visage d'Adonis. Ce dernier venait de s'allonger tranquillement, fermant les yeux.

Puis il sourit sournoisement...

Qu'est-ce que...

- J'espère que tu as apprécié la performance mon ange... Chuchota-t-il tout doucement...

Mon cœur s'emballa, d'abord paniqué qu'il m'ait démasqué... Puis je panique ensuite pour mon propre compte...

Adonis...

Il savait...

Comment...

J'étais pourtant invisible...

Il avait donc deviné ma présence.

Ou était-ce une simple supposition ?

Après tout, il n'avait certainement aucune certitude que j'ai réellement regardé.

Aucune preuve.

J'avais beau essayer de me rassurer, mon cœur battait de plus en plus vite.

Mais alors...

Adonis savait mais il s'était quand même...

Donc...

Ça ne le dérangeait pas que je regarde ?

Je pose ma main sur ma poitrine, tentant de calmer le rythme effréné de mon cœur.

Je crois que...

Non, j'ai besoin de parler à quelqu'un, j'ai besoin de conseils, j'ai dû mal à comprendre tout ça...

C'est ainsi que je m'envole pour le Paradis, laissant mon humain pour la première fois depuis qu'il était né.

Je connaissais quelqu'un qui avait rencontré son âme-sœur il y a quelques centaines d'années, j'espérais qu'elle puisse m'éclairé sur ce que je devrai faire.

J'étais perdu.

Que ce soit ma relation avec Adonis ou mes sentiments à ce propos.

Seraphim [ BxB ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant