Chapitre 2 : Le bunker - Partie 2

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     En regardant la scène on pourrait penser que tout va bien, une famille réunie, assise sur le canapé devant un film en train de rire et de se faire des câlins, mais la vérité est loin de cette image

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En regardant la scène on pourrait penser que tout va bien, une famille réunie, assise sur le canapé devant un film en train de rire et de se faire des câlins, mais la vérité est loin de cette image.

Même si l'ambiance semble décontractée je sens que mes parents surveillent régulièrement l'horloge du coin de l'œil, aussi terrifiant que cela puisse être, les minutes défilent les unes après les autres, nous rapprochant chaque fois un peu plus du moment fatidique.

Plus que deux heures avant le contact, si peu de temps nous séparant de la fin du monde comme on l'a connu, une vie qu'on ne trouvait pourtant pas si géniale qu'on risque de regretter lorsqu'elle ne sera plus là.

Faire semblant que la situation est normale me ronge de l'intérieur, je ne peux empêcher mon esprit de divaguer et de penser à mes amis qui se trouvent à l'extérieur, peut-être sans solution pour survivre à cette soirée infernale, pendant que je me prélasse sur un canapé.

« Vous voulez commencer à préparer à manger les enfants ? propose ma mère alors que le générique du premier film résonne dans la pièce.

- Oui je veux bien, on cuisine quoi ? répondis-je en me levant derrière elle.

- Ce que vous voulez ! Ce soir c'est libre, je veux vous faire plaisir, s'exclame-t-elle d'un air joyeux, sensé nous changer les idées sur les vraies raisons de ce repas choisi.

- Je veux des lasagnes ! s'écrit mon petit frère en s'élançant vers la cuisine.

- Si tout le monde est d'accord c'est parti ! »

Voyant l'enthousiasme général, on emboite le pas d'Andy pour commencer à tout préparer, ce n'est pas parce que c'est la fin du monde qu'on doit s'empêcher de profiter d'un bon plat.

Par chance l'ambiance n'est pas à la plainte mais plutôt à la joie, tout le monde s'amuse et rigole, rendant le moment un peu plus spécial qu'une simple cuisson de pâtes dans le four, c'est tellement agréable de vivre comme si rien n'allait arriver.

« Je veux mettre les dernières couches ! s'extasie Andy, des taches de sauce tomate plein le visage.

- Si tu veux mon bonheur, tu as compris comment on fait ? rit ma mère en lui tendant le paquet.

- Oui ! Regarde comme je suis un grand chef ! balbutie-t-il en prenant de grands airs, tout en plaçant adroitement les dernières plaques de pâtes dans le plat.

- T'es trop fort mon pioupiou ! Je suis super fière de toi, dis-je pour l'encourager.

- Merci Elé c'est gentil.

- De rien, je vais commencer à mettre la table en attendant, ajoutais-je en attrapant de la vaisselle dans les placards pour me diriger vers la table du salon.

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