Malheureusement, lorsque l'univers s'écroule, rien ni personne ne peut s'y opposer, il faut se protéger et prier pour ne pas y rester.
Espérer vivre et retrouver sa vie d'avant, c'est ce dont se persuade la jeune Eleyne de dix-sept ans, malgré...
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Déjà quatre jours que nous sommes ici, je n'en reviens pas de la cohabitation presque parfaite que nous avons réussi à instaurer, malgré les quelques disputes qui éclatent parfois mais qui sont rapidement réglées.
Les progrès sont visibles chaque jour ce qui est impressionnant, les bricoleurs ont réaménagé l'endroit ce qui le rend encore plus agréable, et ils ont même créé des armes, comme des lances, des dagues ou des épées, ils ont vraiment un talent monstrueux.
Je suis heureux de voir que tout le monde semble aller plutôt bien, l'ambiance est joyeuse et il n'y a aucune forme d'irrespect, chacun sait gérer les situations avec finesse et bienveillance.
« Comment va le chef aujourd'hui ? Me demande Sarah en s'approchant de moi.
- Je t'ai déjà dis d'arrêter de m'appeler comme ça, je déteste qu'on pense que je suis supérieur à eux, je n'ai rien de plus, râlais-je en penchant la tête en arrière.
- Mais ils te respectent plus que n'importe qui, et c'est d'ailleurs ce qui fait de toi le meilleur leader, tu te mets au même niveau qu'eux, se corrige-t-elle en me prenant dans ses bras ce qui me réconforte, laissant immédiatement mon esprit dériver vers Elé.
- Tu penses qu'elle est vivante ? Pensais-je sans me rendre compte que je venais de le dire à haute voix.
- Qui ça ?
- Eleyne, soufflais-je, imaginant ma meilleure amie brûlée ou pire par les météorites.
- Je suis sûre qu'elle l'est, on verra si elle est au point de rendez-vous quand on sortira, me rassure-t-elle en souriant.
- C'est pas faux, tu penses à elle parfois ?
- Oui ça m'arrive, et toi ? Chuchote-t-elle en posant un regard doux sur moi.
- Oui souvent, ça me fait bizarre qu'elle soit pas là, je n'ai pas l'habitude qu'on ne se parle pas pendant aussi longtemps, soupirais-je en passant ma main dans mes cheveux, elle me manque un peu.
- Un peu beaucoup oui, me cherche-t-elle en me taquinant, tu n'as pas besoin de me mentir tu sais.
- Oui je l'aime beaucoup mais ne te fais pas d'idées, ce n'est que de l'amitié, ajoutais-je en levant les yeux au ciel, commence pas à faire des allusions, la repris-je en voyant qu'elle commençait à arborer un sourire mesquin.
- Oh c'est bon, si on ne peut plus rigoler.
- Tes blagues sont nulles je te rappelle, on va rejoindre les autres ? Proposais-je, m'apercevant que le reste du groupe commence à s'agiter.
