Chapitre 8 : Œil pour œil - Partie 2

17 4 5
                                    

     Ses lèvres ne sont séparées des miennes que par un infime espace que je meurs d'envie d'enlever mais des conversations se rapprochant nous éloignent brusquement

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

     Ses lèvres ne sont séparées des miennes que par un infime espace que je meurs d'envie d'enlever mais des conversations se rapprochant nous éloignent brusquement.

     Il me faut quelques instants pour reprendre mes esprits et réaliser ce qui est en train de se passer, bon sang j'étais en train de lui parler d'un de mes rêves érotiques avec elle !

     Je ne sais pas ce qui m'a pris, tout est allé si vite que je n'ai pas pu m'en empêcher, j'ai tellement prié pour la retrouver en vie que l'avoir face à moi m'a complètement déboussolé.

     Je dois avouer que ce qu'il s'est passé tout à l'heure ne m'a pas laissé indifférent mais je ne sais pas comment je dois l'interpréter.

     Si je laisse mon cœur avoir raison alors son je t'aime exprimait peut-être le même amour qui me consume depuis des semaines mais si je laisse la parole à mon cerveau alors ce n'était qu'une déclaration amicale sous le coup de la fatigue.

     Je secoue la tête énergiquement pour stopper les tornades de pensées qui envahissent mon crane, ce n'est jamais bon de trop réfléchir, je verrais ce que l'avenir nous réserve.

     En revenant à la réalité mes yeux se posent sur Eleyne, j'ai hâte qu'elle reprenne des forces pour qu'on recommence l'entrainement, ça lui changera les idées et j'aurais enfin un adversaire à ma taille.


          « Tout va bien ? Me demande-t-elle d'un air inquiet.

          - Oui bien sûr ! Pourquoi est-ce que ça n'irait pas ?

          - Oh je n'en sais rien, tu as l'air ailleurs c'est pour ça, bafouille-t-elle en rougissant légèrement, ce qui la rend incroyablement plus belle, je crois que les autres nous attendent pour le diner dehors.

          - On devrait les rejoindre alors, dis-je joyeusement, pour effacer tout risque de gène par rapport à ce qui vient d'arriver.

          - Bonne idée, je meurs de faim, rit-elle doucement ce qui me fait sourire, ce son est la plus belle chose que j'ai jamais entendu.

          - T'as intérêt à m'en laisser un peu alors ! »


     On se rend dans la bonne humeur vers la salle des repas où se trouvent déjà tout le reste du groupe, tous affichent une mine heureuse en voyant Eleyne passer l'encadrement de la porte.

     Le reste de la soirée se passe dans les festivités et l'accueil du nouveau membre de notre équipe, qui semble aux anges face à tout cet enthousiasme.

     Avant de m'endormir je sens une main venir se glisser dans la mienne et je n'ai pas besoin d'ouvrir les yeux pour reconnaitre la peau douce et apaisante de mon amie.

Le Dernier Jour de l'HumanitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant