Chapitre 13 : Le vrai paradis ? - Partie 4

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     Mes mains se posent sur le ventre rond d'Eleyne, qui veut me faire sentir les à-coups du petit être qui grandit en elle

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     Mes mains se posent sur le ventre rond d'Eleyne, qui veut me faire sentir les à-coups du petit être qui grandit en elle.

     Je n'en reviens toujours pas qu'elle soit enceinte alors qu'on en parlait quelques jours avant comme si ça n'arriverait pas avant longtemps.

     Les mois ont passé sans problème et même si je la surprotège de peur qu'elle se blesse ou qu'elle se fatigue trop, je suis en admiration face à sa force chaque jour.

     Même si le terme arrive dans trois semaines, elle essaie de rester un peu active au lieu de s'ennuyer dans notre lit.

     Je suis même forcé de l'obliger à rester couchée de temps en temps pour pouvoir prendre soin d'elle, c'est incroyable de ne pas accepter de vouloir se reposer.


          « Sunshine, tu veux que je t'accompagne te balader ? Proposais-je en sachant très bien qu'elle ira sans moi si je ne viens pas.

          - Avec plaisir Moonbeam, mais je ne veux pas de réflexion sur ma condition, je suis enceinte mais pas handicapée.

          - Oui madame ! Affirmais-je avec un air militaire, un bras le long du corps et l'autre en salut, j'ai rapidement compris qu'il ne faut pas contrarier une femme qui attend un bébé.

          - Tu me fatigues, souffle-t-elle en riant, je sais qu'elle aime bien quand je fais ça alors j'en profite.

          - C'est pour ça que tu m'aimes, dis-je en déposant un tendre baiser sur ses lèvres, ce qui lui fait oublier les bêtises que je viens de faire.

          - Aller on y va, je ne veux pas qu'il fasse trop chaud. »


     Je lui tends mon bras pour qu'elle vienne s'y appuyer, certains se tiennent la main pour marcher mais j'avoue que je préfère largement comme ça.

     Malgré la température élevée pour un mois de mai, le vent amène une vague de fraicheur et de douceur lorsqu'on se promène dans la matinée.

     Eleyne adore s'asseoir sur la balançoire de la falaise pour parler au bébé, je ne pourrais jamais comprendre réellement le lien qu'elle possède avec lui ou elle mais je trouve ça magnifique.

     Comment ne pas l'aimer encore plus alors qu'elle porte notre enfant et qu'elle lui raconte des histoires alors qu'il n'est pas encore né.

     Nous ne connaissons pas son sexe, même si les médecins ont réussi à ramener beaucoup de matériel du continent, ça sera la surprise à la naissance.

     On reste un moment là-bas, elle à regarder l'horizon et moi à la regarder, dire que je suis son plus grand fan ne serait pas correct tant je suis en admiration devant elle.

Le Dernier Jour de l'HumanitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant