Malheureusement, lorsque l'univers s'écroule, rien ni personne ne peut s'y opposer, il faut se protéger et prier pour ne pas y rester.
Espérer vivre et retrouver sa vie d'avant, c'est ce dont se persuade la jeune Eleyne de dix-sept ans, malgré...
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Le temps s'est tout simplement arrêté, seuls les battements effrénés de mon cœur me permettent de me savoir en vie, tout est noir autour de moi, il n'y a qu'elle, ses magnifiques yeux marrons en amande et ses lèvres que je meurs d'envie d'embrasser.
Son souffle chaud qui s'écrase par vague sur ma bouche me fait tourner la tête, je ne me rappelle rien excepté mon envie de faire un pas en avant pour enfin gouter à ce plaisir qui me tente depuis que je l'ai retrouvé.
Malgré la profondeur de ses iris qui me capture je ne peux me retenir de glisser mon regard plus bas sur son visage, dévorant le petit espace qui laisse apparaitre ses dents.
Dire que je perds mes moyens est un euphémisme, je suis littéralement en train de fondre devant elle, je ne sens plus mon corps entier, embarqué dans une guerre impitoyable du désir qui brule pour elle.
« Sunshine je... Articulais-je péniblement tant je résiste pour ne pas me jeter sur elle, je t'...
- Donovan ! M'appelle une voix forte si lointaine que je ne comprends pas tout de suite, il faut que tu viennes voir ! »
Eleyne s'écarte maladroitement de moi, le visage rougit par la tension qui vient de disparaitre entre nous, avant de sortir de la réserve en s'excusant.
Je vais tuer le connard qui vient de briser mes espoirs de l'embrasser, il a intérêt à ce que ça en valle la peine.
Je redescends rapidement de mon nuage lorsque je vois l'air renfrogné d'Eddy, posté à l'entrée du camp.
« Qu'est-ce qu'il se passe ? Demandais-je en arrivant près de lui.
- Dimitri et ses chiens de garde sont là, explique-t-il gravement.
- Putain l'enfoiré, qu'est-ce qu'il veut ?
- Je n'en sais rien, il veut te parler et refuse de nous dire quoi que ce soit, bafouille-t-il gêné.
- Ils sont combien ?
- Donovan je sais que t'es là et que tu m'entends alors montre-toi mauviette ! Nous coupe mon pire ennemi d'un ton sarcastique.
- On ne t'a pas adressé la parole alors ferme-là ! Crachais-je dans sa direction sans le laisser me voir, quand on te le permettra tu pourras l'ouvrir.
- Tu penses me faire peur ? Je viens faire un marché avec toi, arrête de te cacher comme un faible, rétorque-t-il d'une voix pleine de mépris.
