Malheureusement, lorsque l'univers s'écroule, rien ni personne ne peut s'y opposer, il faut se protéger et prier pour ne pas y rester.
Espérer vivre et retrouver sa vie d'avant, c'est ce dont se persuade la jeune Eleyne de dix-sept ans, malgré...
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J'ouvre les yeux lentement avant de m'étirer pour m'aider à me réveiller, l'absence de soleil est démoralisante, moi qui idéalisais la Grèce, je me rends compte que je me suis fait des idées.
Comme chaque matin le lit est vide, Donovan se lève toujours le premier pour aller préparer le petit déjeuner, je ne sais pas comment il fait pour être aussi efficace à une heure pareille.
L'hiver est tellement différent de la France, la nuit est majoritairement présente de décembre à mai et malgré la température relativement élevée en moyenne, le vent est à glacer le sang.
Le seul confort qui me manque de notre ancienne vie est l'électricité, même si certains membres de l'équipe se démènent pour créer des circuits électriques qui pourront alimenter nos maisons, on se chauffe et on s'éclaire aux feux de cheminée.
Nous en avons construit une dans chaque pièce importante pour ne pas finir congelé par le maudit souffle de la planète.
J'utilise aussi ce prétexte pour me rapprocher du brun, sa chaleur corporelle est impressionnante et enflamme mon corps en un clin d'œil.
Je le trouve un peu stressé en ce moment, il ne veut pas m'expliquer pourquoi mais je sens qu'il se passe quelque chose.
« Bonjour Sunshine, bien dormi ? Demande-t-il en me voyant entrer dans la cuisine.
- Comme un bébé et toi ?
- Toujours lorsque je suis à tes côtés, charme-t-il avec un sourire en coin.
- Pff, tu es bête, dis-je pour cacher le rouge qui me monte aux joues.
- Aller viens là, rit-il en ouvrant ses bras, c'est un peu un rituel de début de journée, se faire un câlin pendant de longues minutes.
- T'as de la chance que je t'aime, chuchotais-je en me rendant compte de ce que je viens de lâcher, beaucoup, que je t'aime beaucoup.
- Je... J'ai une surprise pour ce matin, avoue-t-il en cherchant ses mots, on attend que les garçons soient à l'école et je t'emmène quelque part.
- Oula, j'espère que c'est pour une bonne nouvelle tu me fais peur, enchainais-je le cœur battant à toute allure, qu'est-ce qu'il compte me dire ?
- Normalement c'est positif, enfin je pense, bégaye-t-il soudain mal à l'aise.
- Je suis sûre que ça sera génial ! »
Je mine un air enjoué pour détendre l'atmosphère, je n'ai aucune idée de ce qui va se passer mais ça semble important alors je ne vais pas dramatiser maintenant.
