Chapitre 9 : Le grand voyage - Partie 4

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     Les derniers jours ont été compliqué, la chaleur du mois d'août qui régnait la journée était étouffante et ne faisait qu'augmenter nos efforts pour garder le rythme

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     Les derniers jours ont été compliqué, la chaleur du mois d'août qui régnait la journée était étouffante et ne faisait qu'augmenter nos efforts pour garder le rythme.

     Cela fait déjà plus de deux semaines que nous sommes partis et grâce aux explorateurs nous n'avons pas beaucoup changé notre trajectoire ou nos prévisions concernant la durée de ce voyage, même si nous avons pris quelques jours de retard.

     Aujourd'hui est un moment déterminant, nous sommes arrivés à la pointe de l'Italie et notre mission est de trouver un bateau en assez bon état pour nous transporter de l'autre côté de la mer, en Albanie.

     Par choix on a préféré éviter de traverser directement d'ici en direction de Paros, si on arrive à démarrer une de ces machines ça serait déjà un exploit alors ne prenons pas de risque à naviguer dans des eaux inconnues, surtout qu'aucun de nous n'a été aux commandes de sa vie.


          « On a deux choix, soit on trouve un bateau assez gros pour qu'on puisse tous monter dedans, commence Eleyne en touchant ses deux index pour compter, soit on en prend plusieurs pour nous diviser, la deuxième idée me parait moins dangereuse.

          - Oui mais cela veut dire qu'on doit avoir plus de personnes à la barre, je n'ai jamais appris à conduire ce genre d'engin alors ça peut compliquer les choses, répondis-je avec ma main qui se glisse dans mes cheveux pour me gratter l'arrière de la tête.

          - Mais s'il y a un problème sur une des embarcations, les autres seront saines et sauves, c'est un peu triste comme façon de penser mais on optimise nos chances qu'il y ait certains d'entre nous qui atteignent l'autre rive, reprend-elle en baissant la voix, surement honteuse de dire ça.

          - Ce n'est pas faux, on va demander l'avis de tout le monde, comme ça on ne prend pas de décision seul, ça te va ? Proposais-je, avant de voir son visage s'adoucir de l'angoisse qui la rongeait quelques instants plus tôt.

          - Je veux bien, merci Moonbeam, chuchote-t-elle en posant ses lèvres sur ma joue dans un baiser qui enflamme mon être.

          - Aller viens, pour qu'on ne perde pas de temps. »


     Elle me suit avec un sourire pendant qu'on rejoint le groupe qui s'est arrêté un peu plus loin.

     Après une longue discussion on convient de prendre le même nombre de bateaux que de groupe, soit quatre, comme ça on a de la place et on peut en choisir des pas trop grands.

     Une fois notre bonheur trouvé, on monte à bord avec la boule au ventre, la traversée dure environ six heures, nous n'avons plus qu'à prier pour arriver de l'autre côté.

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