Cela fait maintenant deux jours que nous sommes là et nous n'avons croisé que très peu de Walker ou de Runner, et aucun survivant, ce qui est très étrange, c'est comme si toute forme de vie sur cette île a disparu il y a longtemps.
Pour des raisons de sécurité, on s'est tous installé dans les deux hôtels collés l'un à l'autre, tout le monde aide les bricoleurs à rénover les lieux, on réfléchira plus tard pour prendre des maisons, lorsqu'on sera sûr de ne pas être en danger.
Nous nous sommes répartis à nouveau en quatre équipes de guerriers pour qu'une reste au camp pendant que les trois autres arpentent les alentours à la recherche d'informations sur les habitants de cet endroit.
Alors qu'on est en chemin pour rentrer, un craquement dans notre dos nous alerte, tombant nez-à-nez avec un groupe d'une dizaine de personnes, armées de lances et d'épées.
« Φύγετε, δεν έχετε καμία δουλειά εδώ, crache un homme à peine plus âgé que nous.
- On ne parle pas votre langue, nous ne sommes pas là pour créer des problèmes, tentais-je désespérément sans qu'il ne comprenne un seul mot de ce que je viens de dire.
- Φύγε τώρα ή πέθανε, δεν σε θέλουμε εδώ, continue-t-il d'un ton sec et agressif, même si on ne connait pas le Grec, j'imagine que ce ne sont pas des paroles amicales.
- Do yo...» Commençais-je avant qu'il ne me coupe en attrapant un de nos guerriers pour le menacer avec sa lame, placée au niveau de sa gorge.
C'est hors de question qu'on parte d'ici, pas après tout le trajet qu'on a parcouru, je refuse de faire marche arrière.
Ils veulent la guerre ? Ils l'auront, on ne s'attaque pas à un membre de ma famille, surtout si on ne leur a rien fait de mal.
Je jette un coup d'œil à Elé, qui a déjà sorti son arc pour viser ce qui semble être leur chef, mais je lui fais signe de ne rien tenter pour l'instant, il faut une diversion pour libérer notre camarade et partir d'ici.
Même si j'ai confiance en nous, je doute qu'on fasse le poids à cinq contre douze, alors ne perdons pas une personne de plus.
Après une courte réflexion, je lève mes deux mains en l'air en baissant légèrement mon torse vers le bas, j'espère qu'ils vont comprendre que je ne veux pas d'ennuis et que je bats en retraite.
Je tousse pour inviter la brune, son frère et notre dernier combattant à m'imiter, ce qu'ils ne tardent pas à faire, faites que je ne commette pas une grosse erreur.
Je soupire de soulagement lorsque je le vois relâcher son prisonnier pour le jeter en avant sans me quitter des yeux, si j'avais encore des doutes sur leurs intentions, il est clair qu'ils ne cherchent pas la paix.
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Le Dernier Jour de l'Humanité
Bilim KurguMalheureusement, lorsque l'univers s'écroule, rien ni personne ne peut s'y opposer, il faut se protéger et prier pour ne pas y rester. Espérer vivre et retrouver sa vie d'avant, c'est ce dont se persuade la jeune Eleyne de dix-sept ans, malgré...