Chapitre 6 : En sécurité ? - Partie 1

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     Je n'en reviens pas qu'il soit là, je me frotte les yeux pour m'assurer que je ne rêve pas mais je dois me rendre à l'évidence, c'est bien lui, en chair et en os face à moi

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     Je n'en reviens pas qu'il soit là, je me frotte les yeux pour m'assurer que je ne rêve pas mais je dois me rendre à l'évidence, c'est bien lui, en chair et en os face à moi.


          « Nono, soufflais-je avant de jeter mon arc par terre pour plonger dans ses bras, si tu savais comme tu m'as manqué, continuais-je en enfouissant ma tête dans le creux de son cou, remplissant mes narines de son odeur que je trouve si réconfortante.

          - Tu m'as énormément manqué aussi Elé, murmure-t-il en me serrant si fort contre lui que j'ai l'impression qu'il peut me briser les os, même si j'adore cette sensation.

          - Je n'y croyais tellement pas quand j'ai mis le message, j'espérais de tout mon cœur que tu n'étais pas mort, repris-je en glissant spontanément ma main dans ses cheveux, je ne saurais expliquer tout ce qui se passe en moi à cet instant.

          -Je... Je ne pensais jamais te revoir, sanglote-t-il en passant ses mains dans mon dos, comme pour s'assurer que je suis bien réelle, j'allais dans le parc chaque jour pour te parler, en imaginant que tu avais rejoint les étoiles.

          - Je les rejoindrais avec toi... »


     Sentir sa peau contre la mienne me fait frémir et entraine des petites décharges électriques dans mon corps, je me sens si bien dans ses bras, j'aimerais que ça ne s'arrête jamais.

     On reste comme ça, collés l'un contre l'autre pendant un temps qui m'a semblé une éternité avant qu'il ne s'écarte légèrement, gardant toujours une main sur ma colonne, scannant mon visage de ses magnifiques yeux bleus.

     On s'observe silencieusement, à quelques centimètres l'un de l'autre, respirant comme si on venait de courir un semi-marathon.

     Je le vois lever son autre bras doucement pour venir replacer une mèche de cheveux derrière mon oreille en souriant, embrasant immédiatement mon bas ventre, je savais que j'étais heureuse de le revoir mais pas à ce point.


          « Tu n'as pas changé, tu es toujours aussi belle, chuchote-t-il en faisant courir ses doigts sur ma joue, fermant instinctivement mes yeux tant sa caresse est agréable, j'ai l'impression de rêver.

          - C'est toi qui dis ça, j'ai tellement pensé à ton visage que maintenant que tu es devant moi je me rends compte que j'étais loin de la réalité, riais-je doucement, j'avais oublié que tu ressemblais à un ange.

          - Haha, venant d'une déesse je prends ça plutôt bien, me charrie-t-il en passant à nouveau ses bras autour de ma taille pour me ramener contre lui. Dis donc, tu as pris du muscle, s'étonne-t-il en sentant mon corps se contracter involontairement contre lui.

Le Dernier Jour de l'HumanitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant