Chapitre 10 : Gagner son territoire - Partie 3

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     Ma main est posée contre sa bouche pour l'empêcher de crier, même si personne ne pourrait l'entendre vu le chaos qui règne dehors

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     Ma main est posée contre sa bouche pour l'empêcher de crier, même si personne ne pourrait l'entendre vu le chaos qui règne dehors.

     Tous les guerriers se battent avec ferveur, limitant leurs coups pour ne pas aller plus loin que la blessure, comme l'a ordonné Donovan.

     Je progresse dans le bâtiment avec l'aide d'autre personnes, pour transporter notre captif dans la salle au fond du rez-de-chaussée.

     J'ai pu l'assommer ce qui facilite grandement son déplacement, je ne pense pas réussir à contenir un adolescent de notre âge, un mètre quatre-vingts et quatre-vingt-dix kilos qui se débat.

     Une fois à l'intérieur, on l'installe sur une chaise avant de l'attacher, je sais qu'on est sensé discuter dans le calme mais étant donné qu'ils cherchent visiblement tous à nous tuer je préfère je ne pas prendre de risque.

     Ne sachant pas quand il va ouvrir les yeux je décide de laisser quelqu'un d'autre le surveiller, pour me prévenir quand ça arrivera, il faut que je m'assure qu'ils ont repoussé les survivants.

     Quand je franchis la porte d'entrée, je les vois tous s'approcher, certains plus amochés, soutenus par les archers qui ont la chance d'être à l'écart du combat, et donc de ne pas être blessé.

     Lorsque mes yeux se posent sur le brun mon cœur rate un battement, il est en sang et ses mouvements semblent de plus en plus compliqués.


          « Nono ! M'exclamais-je en me précipitant vers lui pour l'aider, putain tu es vraiment dans un sale état, j'aurais dû t'aider.

          - On... On a réussi Sunshine, c'est à toi de jouer maintenant, articule-t-il avec difficulté ce qui entraine une horrible douleur dans ma poitrine.

          - Je suis vraiment désolée, on va te soigner ça va aller, soufflais-je la voix tremblante par les larmes qui menacent de couler sur mes joues.

          - Ce n'est rien de grave, que des petites blessures ne t'en fais pas.

          - Non ce n'est pas rien, tu perds beaucoup de sang, j'ai besoin d'aide ! Criais-je pour attirer l'attention d'un des médecins du groupe, il faut que tu t'occupes de lui, certaines de ses plaies sont profondes, s'il te plait sauve-le.

          - Je vais faire le nécessaire c'est promis, il va s'en sortir, me rassure-t-elle en posant sa main sur mon épaule, tu devrais aller te reposer.

          - Elé ! Il est réveillé ! M'interpelle le jeune que j'avais laissé avec notre prisonnier, j'ai trop d'informations en même temps, je n'arrive plus à réfléchir.

          - Je vais veiller sur lu grande sœur, ramène-nous la paix, dit Andy d'un ton calme et remplit d'amour qui apaise immédiatement le torrent de pensées qui me fait mal à la tête.

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