𝕷'Âge des Ténèbres s'est imposé. Iris Shark n'a qu'une idée en tête : Terminer sa Septième et dernière année à l'école de sorcellerie Poudlard en un seul morceau.
Lord Voldemort a définitivement pris le contrôle du monde de la magie depuis qu'il a...
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Iris sentait son rythme cardiaque dangereusement s'accélérer.
La nuit était tombée, les lanternes et les bougies illuminaient faiblement l'Aile Sud du château. Un discret Lumos visible se déplaçait dans la pénombre, à la pointe d'une baguette en métal aussi grise que les yeux de son possesseur aux pupilles d'aciers enflammées de fermeté. Iris n'était, de toute évidence, pas allée en retenue donnée par Alecto Carrow à la fin de la journée. À la place, elle s'était dirigée précisément là où se trouvaient les cages suspendues des prisonniers. À l'entrée secondaire. Les yeux globuleux des prisonniers ressortaient toujours autant de leurs orbites entourés d'une aura verte, observant Iris. La seule chose qu'ils étaient encore capables d'user. La lueur de leurs regards étaient aussi faible que des étoiles seules dans un ciel noir sans lune, sans âme. Une odeur répugnante dansait dans l'air, sinistre, causée par la vieille décomposition de la chair accentuant la mise en garde meurtrière qui régnait donnant des haut-le-cœur à Iris. Mais la gryffondor ne se découragerait pas pour autant. Elle était prête à en subir les foudres si nécessaire.
Elle devait. Tout simplement.
Elle s'approcha en relevant sa baguette.
Lavande Brown.
- Alohomora.
Coline Crivey.
- Alohomora.
Ginny Weasley.
- Alohomora.
Hannah Abbot.
Elle répéta de nouveau la formule.
Parvati Patil.
Encore.
George Wesley.
Une dernière fois.
- Alohomora.
Les six cages s'étaient ouvertes en de terribles grincements, sans qu'aucun geste de la part des sorciers morts-vivants ne réagissent. Leurs identités à peine reconnaissables. Immobiles. Uniquement le mouvement de leurs globes oculaires avaient accéléré leurs déplacements, sous-entendant l'envie inimaginable qui avait ravivé une lueur dans la vitre de leurs regards, sans avoir la moindre capacité de bouger pour autant.
Iris se positionna correctement en lançant un sortilège pour briser les chaînes qui soulevaient l'une des prisons, puis un second d'Attraction pour l'attirer jusqu'à elle, doucement. La prison de fer rencontrant les pavés de pierre de l'entrée.
Iris se précipita pour prendre Ginny Weasley dans ses bras, en ouvrant la porte de la cage restreinte, la forme de ses os visibles. Sa peau grisâtre et verte recouverte de vieux vêtements troués terreux qui obligeaient Iris a posé une main sur son nez faute à la puanteur inimaginable, les larmes montantes en voyant l'éclat des yeux de Ginny Weasley disparaître, comprenant que la magie ancienne de torture qui la maintenait en vie l'avait quitté...
