The truth breaks

Chapitre 2

Will 

J'attends que cette foutue sonnerie retentisse, la fac ce n'est vraiment pas pour moi, bien qu'on m'y ait obligé.

Les filles autour de moi, me regardent comme si j'étais le centre du monde, non pas que ça me déplaise mais c'en devient gênant. Je joue avec mon stylo qui à trois ans au moins puisque je ne l'utilise jamais à part pour gribouiller des dessins sur mes cahiers,à croire que je n'écris rien de mes cours.

Mon voisin alias Henry, mon cousin,joue sur son ordinateur, il ne s'attarde pas à baisser le son bien qu'on l'entend dans tout l'amphithéâtre. 

A vrai dire l'université, est moins stricte que l'enseignement inférieur, les profs font leur boulot à nous de nous débrouiller que l'on soit là ou non. 

Ils sont au stade du « je m'en foutiste ».Après tout, c'est à nous de nous construire, leur vie est déjà tracée.La sonnerie retentit. 

- Enfin ! Poussais-je en m'étirant. 

Mon cousin me regarde en rangeant sesaffaires. 

- Les deux heures ont parut si long que ça ? Il rit. 

- Quand on n'a pas un ordinateur pour jouer oui. 

Je le gronde puis nous rigolons.Il me tape l'épaule pour me taquiner personnellement et partons pour prendre notre pause.Henry est toujours d'allure blagueur, et cela n'a jamais changer depuis notre plus jeune âge. 

Nous sommes nés le même jours etnous avons eu notre majorité, il n'y a pas si longtemps que ça, autant dire queje le connais depuis l'époque des dinosaures.Le monde surgit en sortant de cours,nous nous rendons à notre endroit habituel, précisément le couloir de la cafet'.Une voix inconnue résonne dans mondos. 

- Salut les garçons ! Ce soir il y a une fête chez moi ! Vous êtes invités ! Crie une fille d'une voix stridente. 

Elle paraît bien pipelette cette nana.Nous recevons l'invitation, un instant on lui sourit comme pour la remercier, puis elle s'en va pour en distribuer aux autres autour de nous. 

- Si elle croit qu'on y va pour elle, elle sefourre bien le doigt dans le nez, on y va pour se goinfrer. 

Je ris. 

- Ça me va, et ramène pas ce foutu ordinateur.

- Il est bien mon ordinateur, jaloux peut être ?Il arque un sourcil. 

- Loin de là, réponds-je, ne prends pas la confiance.Je souris malicieusement.