Chapitre 23

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Will

Je discute ce qu’il vient de se passer à mon cousin, il m’ordonne de foncer la rejoindre au parc des Communes. Je m’en vais seul à sa recherche, le sourire aux lèvres, j’ai envie de la revoir et ça va se reproduire dans quelques minutes. Je marche le plus vite possible car elle est désormais l’arbre où je cueillerai mes fleurs.
Il commence à faire nuit, l’humidité frôle mes bras nus je relève mes cheveux pour éviter qu’ils ne se rajoutent trop devant mes yeux, je ne veux pas l’éviter accidentellement mais c’est impossible.

***

Aucunes voitures ne circulent et personne ne rôdent autour de moi et de l’espace qui occupe l’endroit ou je me trouve, quand je vois au loin la fille que je reconnaîtrais même dans un noir encore plus complet que ce qu’il y a en ce moment même.

Elle court. Elle sourit mais est apeurée, comme si elle fuyait quelque chose car elle se retourne à de maintes reprises, cela m’inquiète je la rejoins. Une fois plus proches nous nous regardons et n’émettons aucuns sons comme à notre première rencontre. J’éprouve de la nostalgie.

Elle est ma nostalgie.

- Oh Will ! Finit-elle par lancer.

Elle me prend dans ses bras.

Je sens son cœur battre la chamade contre moi, purée c’est le meilleur câlin que j’ai pu ressentir de ma vie.

- Tu vas bien ? Me précipitai-je.

- Will j’ai peur il faut que je te parle de quelque chose d’horrible…

***

Quand elle m’a annoncée que ces parents l’avaient forcée à se marier avec un inconnu c’en m’a mis hors de moi. Je ne sais pas quoi penser à part de la haine et de la fureur envers « ses parents ».
J’aimerai tellement l’aider la sortir de tout ça, mais avec nos familles se sera compliqué selon ce qu’elle m’a confiée.

- Je vais devoir partir… Je suis désolée j’aurai aimée rester plus longtemps je me sens en sécurité ici. Me confie-t-elle.

- Amélia tu peux toujours me parler ou m’appeler dès que tu le souhaites je serai toujours là.

Je lui souris. En la réconfortant dans mes bras chauds pour la recueillir.

- Je…
- Tu ? Réponds-je.

- Euh je vais devoir y aller Will à bientôt. Se reprend-elle.

Elle se met à courir, ses cheveux battent dans son dos, le vent lui n’est pas présent mais dans son allure on croirait qu’il y en aurait. Je me surprends à sourire et la regarde partir jusqu’à ce que je ne la vois plus dans mon champ de vision.

The truth breaksOù les histoires vivent. Découvrez maintenant