Chapitre 48

4 2 2
                                    

Amélia

Quelques heures plus tard, la porte s'ouvre à nouveau, quand la lumière se projette de nouveau dans mes yeux j'ai l'impression qu'ils vont sortir leur orbite tellement que cela me tiraille les yeux. Plusieurs personnes approchent.
Dont mon père, Thomas, des hommes qui travaillent pour mon père puis deux autres personnes que je ne connais pas. A part cet homme, qui m'a l'air assez familier, je suis sûre de l'avoir déjà rencontrer quelque part, à plusieurs reprises dirai-je.
Quand mon père s'approche, avec son air malicieux et ses deux adultes qui s'approchent. Je comprends de suite qu'il s'agit de proches de Will puisqu'une larme ruisselle sur l'une de ses joues, un sourire apparaît même sur sa peau.

- Voici votre fils en chair et en os, mais ne vous approchez pas trop nous n'avons pas encore résolu cette affaire. Leur assure mon père.

Je ne sais pas pourquoi plus j'avance dans ce cauchemar plus j'ai l'impression que tout va très mal se passer dans les prochains moments. Après ce n'est peut-être qu'une impression ? En tout cas je l'espère car c'est extrêmement dur à digérer pour moi tout ce boucan. Je ne sais moi-même plus où en donner de la tête. Après que mon père ait parlé, les deux adultes font quelques pas en arrières. La femme serre ses deux mains contre son cœur et a l'air de vouloir se contenir, de se retenir de foncer dans les bras de son fils pour le sortir de ce calvaire, vu nos états cela est ultimement compréhensible, nous en devenons desséchés. Tandis que le père lui, garde son sang froid, il regarde son fils de temps à autre, dans son regard il espère une lueur d'espoir, que tout cela se termine au plus vite. Les parents restent calmes à leur manière, tout en comprenant l'état de leur fils. Ils ont l'air géniaux. Si mon père n'agissait pas comme un enfoiré je suis certaine que Hailey et maman seraient encore envie. J'en ai déduis que maman n'était vraiment plus là.

- Jeanne tu n'as pas changée, rétorqua mon père.

- Ne t'adresse pas à elle Lancaster.

- J'imagine qu'elle connaît ton petit secret si tu t'es marié à elle ? Dit-il en le regardant droit dans les yeux. Mari et femme se confient tout jusqu'à ce que la mort les sépare. N'est-ce pas ?

- Oui monsieur Lancaster je la connais, n'essayer pas de l'enfoncer encore plus dans ce qu'il n'est pas.

- Miss Harrington votre sang froid ne vous quittera donc jamais.

Elle se redresse et regarde de nouveau son fils. Je me tourne vers Will puis vers Thomas qui à mon étrange étonnement me sourit comme si le diable lui avait enfin donné leçon. C'est un homme qui mérite de rester seul, il détruit tout ce qui bouge, notamment les femmes. Donc je détourne le regard. Un silence retentit dans la pièce puis mon père se retourne vers ses hommes pour leur parler cinq bonnes minutes. Durant ce temps Will tapote sa jambe contre la mienne, je me focalise sur lui.

- Mél... Je ne sais pas ce qu'il se passera dans les minutes à venir mais je t'aime. Amélia je t'aime. Me chuchote-t-il.

Je rougis, ce sera donc la première chose qui me fera enfin sourire depuis que nous sommes enfermés ici. Je l'aime tellement.

- Will, je t'aime moi aussi, ne l'oublie pas. Chuchotai-je à mon tour.
Pendant nos paroles riches en émotions nous remarquons que la moitié des personnes qui étaient présentes sont maintenant sorties.

The truth breaksOù les histoires vivent. Découvrez maintenant