Chapitre 50

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- Bien je te propose un dilemme mon garçon, soit je tue ton père ou ta mère. Mon père fixe Will sans détourner le regard.

Mais qu’est-ce que c’est que ça ? Je n’ai jamais ce côté obscur de lui jusqu’à aujourd’hui. J’aimerai empêcher cela seulement je suis attachée et je ne peux rien faire, tout ce que je peux faire c’est rester dans mon choc et d’encaisser tout ce que j’ai pu écouter venant de la bouche de mon père. Non qu’est-ce que je raconte, mon beau-père. En fait jusqu’à maintenant je viens de réaliser que dans ma tête durant des années il était mon père mais dans mon cœur il ne l’a jamais été. Et je m’en rends compte. Même si j’étais petite je me souviens jusqu’à il y a quelques jours qu’il ne traitait pas bien maman. Elle ne voulait peut-être pas me le dire mais je le comprenais rien qu’en les regardant. Je le voyais dans le regard de maman ce n’était pas le bonheur absolu et aujourd’hui j’ai vu son vrai visage. Si elle était là elle m’aurait sûrement détachées  de ces chaînes et m’aurait dit de m’enfuir, même jusqu’à changer de pays, de me cacher pour ne pas qu’il me retrouve. Mais maintenant elle n’est plus là, à cause de lui. Je n’ai qu’une envie maintenant c’est de le tuer de mes propres mains. Qu’il paie pour tout ce qu’il fait et pour des choses qu’il a pu faire et ce dont je ne suis pas au courante. A-t-il fait pire ? Je n’en sais rien mais je ressens que ce n’est pas impossible. Si l’on me détache de ses chaînes je prendrais mon mal en patience pour m’occuper de lui. Il saura que je ne suis pas aussi sensible qu’il le pense.
- Ce n’est pas une proposition à faire à un jeune homme, nous avons apporter les 10 000 euros comme demandés je ne vois pas en quoi nous devrions être tuer. Sérieusement qu’est-ce que c’est que ce dilemme, contredis Oliver en s’approchant de Benjamin.
Mon père le dévisagea un instant et se tourne de nouveau vers Will qui a encore moins les mots qui sortent de sa bouche. Mon père hausse les sourcils comme s’il attendait sa réponse avec impatience.

- Je ne choisis personne ce sont mes parents et je les aime. Répond Will directement.

- Très bien.

Je vois sa mère se mettre à devenir encore plus pâle qu’elle ne l’était déjà et son père… enfin notre père qui devient de moins en moins à l’aise ici. Mon beau-père s’approche de moi, il se place à ma gauche et commence à sortir un trousseau de clé de sa poche. C’est quand il l’approche de mes mains que je comprends de suite sans savoir en quel honneur, il va me détacher. Alors je profite de le laisser faire sans rien faire paraître sur mon visage. Quand je sens que les deux chaînes qui m’agrippaient les poignets, enlèvent leur lourdeur je me sens plus légère.

- Lève-toi. M’ordonne-t-il.

Je m’exécute. J’ai du mal à me mettre sur mes deux jambes, ma tête tourne et j’ai du mal à garder une vision nette. Mes mains sont torturées et des traces rouges se font remarquer. A côté de moi, il me met sous les yeux, le pistolet qui a servi à tuer Thomas.
Pourquoi me le passe-t-il ? La dernière fois qu’il m’en a passé un c’était pour entrer dans les affaires familiales et tuer cet homme qui avait emprunter de l’argent pour son besoin…

- Prends-le.

- Pourquoi faire ?

- Parce que tu n’as pas le choix chérie.

- Et si je n’ai pas envie ?

Quand je m’apprête tant bien que mal à m’avancer vers Will, il m’attrape par la nuque avec une telle force que je ne peux avancer plus ou me défendre. Eux les parents de Will n’ont pas l’air de vouloir bouger, on dirait qu’ils connaissent cette situation et qu’ils en ont fait l’expérience.

- Tu n’as pas le choix. Maintenant tu vas décider pour ton demi-frère.

Mon demi-frère…

- On ne fait pas décider des enfants je vais décider pour eux. Tuez-moi je me rends à vous. Intervint Oliver.

The truth breaksOù les histoires vivent. Découvrez maintenant