Chapitre 40

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Thomas

- Où est-ce qu’elle est partie encore ! Hurlais-je à travers la maison.
Cela fait moins d’une heure que j’ai remarqué qu’elle n’était plus dans la maison, je fouille de fond en comble la demeure mais ne la trouve pas. En tout cas je peux confirmer que ça n’allait pas être elle qui allait me faire un tour de cache-cache. Quand mon impatience commence à se révéler au grand jour une idée me provient de l’esprit.

Je dois prévenir Benjamin.

Et si je le regrettais ? J’aurai dû plus faire attention à elle, je suis son mari après tout même si cette femme m’insupporte. Si je ne le préviens pas tout de suite cela me retombera moins dessus. Je décide donc de rechercher son numéro dans mes contacts et l’appelle sans plus attendre.

Il décroche.

- Allô, oui, Benjamin je suis navré mais votre fille a disparu de la maison, j’ai regardé partout dans les environs mais ne la retrouve pas. Je préférai vous le signaler car quand j’essaie de l’appeler, je suis sur le répondeur immédiatement.

Benjamin souffla à travers le fil de l’appel et se met à s’énerver.

- T’es marié avec ma fille et tu n’es pas foutu de la surveiller, je me suis trompé en choisissant un homme comme toi. Je vais dire à mes hommes de la localiser.

- Faisons donc ça.

En raccrochant, je me situe vers sa chambre. Les affaires qui y étaient n’y demeurent plus… FAIS CHIER !

***

Benjamin

Suite à cette nouvelle fracassante et énervante, je décide de convoquer tout le monde dans la salle de réunion et leur demande à tout pris de pister Amélia.

- Je veux des résultats dans les prochaines heures ! Celui qui trouvera où elle est son salaire sera triplement augmenté. Dis-je sèchement.

Ils s’exécutent à cette annonce, évidemment qu’ils vont la chercher pour que leur salaire soit augmenter même s’ils sont déjà pas mal payer. Les affaires familiales ont le réseau le plus grand du pays et nous gagnons beaucoup par l’État. Je m’empresse rapidement d’en parler à Charlotte qui ne doit probablement pas en être au courante. Je la remarque au loin dans le jardin près de la fontaine à eau. Elle fume sa cigarette en admirant les rayons de soleil sur l’eau.

Je m’approche d’elle et lui parle doucement.

- Notre fille a disparue. Dis-je d’un ton rapide.

Elle se retourne et me répond directement.

- Oh si tu l’avais pas initier à tuer cet homme, elle n’aurait pas pris peur et n’aurait peut-être pas disparu Benjamin, réfléchit un peu dans ta tête. Tout ce qui t’importe c’est le réseau, jamais la famille. Me crache-t-elle.

Je ne réalise pas ce qu’elle vient de dire je n’arrive plus à répondre car ce qui vient de se former en moi, n’est plus que la colère.

- Les règles sont les règles au cas où tu ne le saurais toujours pas ! Il faut qu’elle arrête d’être coincée, elle va avoir 18 ans !

- Tu te rends compte de ce que tu es en train de dire Benjamin ? C’est affreux venant de son père.

- Je ne suis que son beau-père Charlotte, tu m’entends ? Ce n’est pas ma fille biologique donc que cela te plaise ou non je m’en contre-fou.

Elle reste impassible.

- Et bien même le rôle de beau-père tu n’arrives pas à l’entreprendre.

Elle part. Je retourne dans la salle de réunion et demande s’il y a des pistes.

- Il y en a une près de la sortie du Parc des Communes mais ensuite il n’y a plus rien du tout.

- Continuez.

The truth breaksOù les histoires vivent. Découvrez maintenant