Chapitre 31

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Amélia

En me réveillant, je me rends compte que je suis seule dans le lit et cela me rassure particulièrement, il n’est pas entré dans la chambre, il a sûrement dû dormir autre part.

Rien que ça me donne le sourire pour le début de cette journée même si ma mauvaise humeur du matin prend largement place, cependant je pense qu’en la présence de ce prénommé Thomas, encore inconnu et qui le restera.
Ma mauvaise humeur du matin se transformera en mauvaise humeur journalière. Je saute du lit quand mon téléphone sonne, depuis hier soir il n’a fait que sa, sonner. Quand je regarde toutes les notifications que j’ai reçu, je remarque qu’il y a des messages de félicitations de mon mariage arrangé auxquels je ne répondrais pas. D’autres sont ceux de Hailey ou encore de ma mère qui s’excusent de nouveau de cette vie que je n’ai pas choisie. Je leur réponds qu’elles ne devraient pas y penser malgré tout et que je vais m’en sortir. Will ne m’a encore rien envoyé, je dois lui envoyer un message mais sans savoir trop quoi dire je décide de ne pas le faire maintenant. J’aimerai le revoir. Mais dans une telle situation c’est possible ?
Je me lève du bord du lit et ouvre la porte, je sens l’odeur de crêpes et de café qui montent jusque dans mon cerveau. Je me dirige vers la cuisine qui est spacieuse et pas de mon goût. Thomas me sourit, ce que je ne lui rends pas car je me sers un verre de jus d’orange que je finis en moins de deux. Quand il se met à parler. Je m’assois.

- Ma femme n’est pas du matin ?

- Retire ce nom de ta bouche.

- Pourtant c’est vrai non ? Une crêpe?me propose-t-il.

- Oui.

Il me la tend, je la mange sans scrupule.

- Alors je cuisine bien? Demande-t-il.

- Oui tu cuisines bien, mais c’est pas parce que tu vas faire le gentleman tout les matins ou que sais-je à tous les repas. Que je vais t’aimer. Ce n’est pas parce qu’on m’a forcée à me marier avec toi qu’au bout d’un moment je t’aimerai. Donc fais en pas trop ça ne sers à rien.

Il me regarde de ses yeux noirs. A ce moment je prends peur. Je devrais peser mes mots des fois. Mais je ne peux pas me retenir quand il s’agit qu’on a pourri ma vie.

- Bien démerde toi. Crache-t-il.

Il me lance la serviette qui était posée sur son épaule sur moi.

Alerte n°1 : Serait-ce un début de violences conjugales ?

Surtout dans un mariage tout peut déraper, est-ce que j’aurai malencontreusement déclencher le bouton violence ? J’aurai peut-être dû me taire. Mais comme je l’ai décidé, je vais essayer d’en parler à Will, qui devient mon confident de jours en jours. Je ne sais pas si je peux sortir de cette maison, mais je vais essayer pour le retrouver, car expliquer par messages n’est pas non plus facile. Même si je ne pense pas qu’on espionnerait mon téléphone.
Je décide de lui envoyer un message tout en étant assise sur ma chaise.

De Moi à Will :
- Possibilité de se voir aujourd’hui ?
J’attends sa réponse quand je vois qu’il est immédiatement en train de me répondre.

De Will à Moi :
Oui.
Où ça ?:)

De Moi à Will :
Aucune idée, dans ma nouvelle maison impossible…
Je signe mon arrêt de mort lol.

De Will à Moi :
Je vais demander à mes parents.

The truth breaksOù les histoires vivent. Découvrez maintenant