Chapitre 3

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Amélia

Nous sommes rentrées de cette soirée qui a bien fini par augmenter mon anxiété. Je n’ai qu’une envie à présent, dormir. Hailey est une amie qui a toujours été là pour moi et j’en suis très reconnaissante.

- Amélia, les chaussures ! Crie-t-elle.

Son chien s’avance vers moi et me lèche la main, j’enlève mes chaussures.

- Tu veux un verre d’eau ? Me propose-t-elle.

- Franchement je ne dis pas non, ris-je.

Je dis cela en me dirigeant vers le salon et m’approche du fauteuil le plus moelleux que j’ai pu rencontrer dans ma   vie.
Je m’affale et me remémore cette soirée, mais qui est cet homme ? Dans le noir, je suis presque sûre de l’avoir reconnu, et de déjà l’avoir aperçu quelque part. Je laisse mes questionnements pour plus tard quand Hailey me tend le verre d’eau.

- Tiens, oublie pour ce soir, on se rattrapera le temps que tu es ici, je te le promets.

Elle se montre rassurante en me câlinant et en me donnant son plaid avec des imprimés donuts, pour la nuit.

- Je te remercie d’être là pour moi. Je te le revaudrai un jour.
Elle souffle en me regardant et elle rigole nerveusement.

- Va dormir, tu dis des bêtises.

Hailey se lève et éteint la lumière, je ne suis pas encore fatiguée, donc pour provoquer le sommeil je regarde la télévision puis je m’endors dans les bras  de Morphée.

                                                      ***
Les rayons du soleil couvrent ma peau, un filet de bave parcourt ma joue. Le dégoût apparaît sur mon visage, l’odeur de pain perdu se faufile dans mes narines, je me retourne et je vois Hailey dans un ensemble de pyjama Monster High à son grand âge, elle danse sans musique, je trouve ça hilarant. Elle se retourne en m’apercevant réveillée.

- Tu verrais la tête que tu as ! Rigole-t-elle.

- Je te ressemble de plus en plus c’est dingue.

- La mauvaise humeur du matin ne te lâchera donc jamais…

Je lui ris au nez, elle dépose un pain perdu dans une assiette et me la pose sur la table en hauteur. Je me lève, me prends un verre de jus d’orange et m’assieds.

- Hmm… fis-je en mangeant le déjeuner.

- Alors, t’en penses quoi ?

Elle se pose en face de moi, les mains sous son menton, les coudes sur la table.

- Tu ne me décevras jamais niveau nourriture…

Je lève les yeux vers elle, pleins de douceur, désormais la bonne humeur s’installe.

- Parfait, information du jour, ce soir on va à la fête d’une amie qui est à la fac Broderson. Je sais, tu n’as pas le droit de sortir en dehors de la ville mais personne saura, me rassure-t-elle.

- La fac de Broderson !? Tu as des amis là-bas ?

Broderson, est mon école de rêve j’aurai aimé y étudier mais cela ne se fera jamais puisque j’ai eu l’école à la maison et maintenant tout ça est terminé pour moi.
Je montre ma joie, après tout j’aime enfreindre les règles imposées par la famille, c’en donne de l’adrénaline.

- En quelques sortes ! Alors tu veux ? S’impatiente-t-elle.

- Avec plaisir ! Seulement je n’ai pas d’autres tenues mis à part ma robe d’hier.

Je m’inquiète.

- On ira chercher ce dont tu as besoin cette après-midi, virée shopping ?

Elle sourit de pleines dents.

- Oui !

The truth breaksOù les histoires vivent. Découvrez maintenant