Chapitre 37

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Charlotte

Quand je vois ma fille s’effondrer sur l’homme sur lequel elle a tirer par ordre de son père et par l’honneur des affaires. Je comprends à quel point cela restera ancré dans son esprit jusque la fin de ses jours, comme ma première fois. Nous y sommes tous passés ici. Je m’accroupis près d’elle, et lui chuchote qu’elle n’est pas seule et que je la soutiendrai jusqu’au bout, que je sais que c’est très difficile. Je lui caresse la joue, puis une larme qui coule le long de son joli visage quand je revois ce coup apparent. Je fronce les sourcils.

- D’où ça vient ma puce ? La questionnai-je.

- C’est Thomas maman… je suis rentrée tard un soir et il s’en ait pris à moi.

« Je vais le tuer. »pensai-je.

- Oh... Amélia…, je la pris dans mes bras sans rien dire de plus par rapport à son entrée tard le soir, elle a sûrement dû vouloir évacuer toutes les mauvaises choses qui se sont produites ces derniers temps ce que je comprends parfaitement donc je n’y ajoute rien.

- Maman je veux partir loin d’ici. Elle me chuchota.

- Alors fais-le, réponds-je.

- Tu ne dis rien ? Vraiment ? Dit-elle en levant ses yeux larmoyants.

- Oui ma puce, je te comprends. Je lui souris.

Après un long silence, Amélia me sortit une question que je n’étais pas prête d’oublier.

- Hé maman ?, sanglote-t-elle. Hailey ne prend plus de mes nouvelles, tu ne saurais pas si elle est occupée ?

Je reste abasourdie, je regarde dans le vide comme si les mots ne pouvaient sortir de ma bouche, comme si je perdais ma voix sous le choc qui revenait petit à petit dans mon esprit.

- Oh ? Maman ? Où est Hailey ? Sursaute Amélia en me fixant.

- Ton père lui a tiré une balle… dans la tête… Car…

- Car quoi maman… sanglote-t-elle de nouveau, sa respiration se saccade.

- Car… il a su que durant la soirée de ton mariage, tu étais partie, et qu’elle t’a couverte sans rien signaler, réponds-je franchement sur le coup.

Amélia commence à crier d’étouffement et pleure toute les larmes de son corps dans mes bras en nichant sa tête contre moi.

- Amélia… chuchotais-je, je te conseille de partir loin d’ici… Pars ce soir, je ne veux pas que tu aies à revivre ça, il devient fou. La suppliai-je.

- Je ne veux pas te laisser maman, je ne pourrais pas me pardonner s’il t’arrive quelque chose.

- Le plus important c’est toi, ma fille, mon ange. Je pose ma tête contre la sienne, promets-moi de t’enfuir ce soir.

- Je te le promets maman.

The truth breaksOù les histoires vivent. Découvrez maintenant