Benjamin
Plus les heures passent, plus je m’impatiente, si elle a quitté la ville ce sera la fin. Elle saura tout. L’expresso que j’ai avalé toute la journée m’a maintenu éveillé de longues heures sans faire d’efforts particuliers je suis resté sur place jusqu’à avoir des informations, notamment jusqu’où Amélia aurait pu partir.
Je reste encore pendant un moment comme tel, pendant que mes hommes cherchent des pistes potentielles.- Monsieur Lancaster ? Entendis-je de loin ?
Je me lève, étant devenu hystérique d’attendre je me dirige droit vers la salle de réunion sans lancer un regard à celui qui vient de me parler, cette interpellation veut sûrement dire qu’il y a des choses de trouvées.
- Dites moi tout. M’impatientais-je.
- Nous avons trouver quelque chose en dehors de la ville. En ce moment même il se pourrait qu’elle ait été repérée dans une patinoire de la ville extérieure nord est. Les caméras indiquent qu’elle n’est pas seule, mais nous n’arrivons pas à voir qui est cet homme.
En dehors de la ville.
- Nous prenons la route maintenant.
Je mets au courant Thomas de mon côté puis pars avec mes hommes chercher Amélia. Je ne prends pas la peine d’en informer Charlotte. Et nous prenons la route en direction de cet endroit où j’ai très envie de la retrouver.
***
Will
Elle est vraiment à tomber par terre.
Je ne veux pas que cette journée se stoppe, je veux qu’elle soit longue est infinie. J’ai la sensation que sans nos paroles, nos cœurs se parlent mutuellement, ils se chuchotent des mots que seul eux connaissent. Nos cœurs sont muses et fidèles et souhaitent se voir qu’ensemble.
Quand nous sortons de cette patinoire, où les souvenirs et les fou rires qui se sont crées resteront ancrés dans nos mémoires, nous nous dirigeons vers une friterie, pendant que Amélia se refait une touche coiffure avec un de ces élastiques qui traînent autour de ces poignées, je réceptionne la commande.Il fait relativement chaud, après nos chutes exceptionnelles et hilarantes. Je ne peux enlever ce sourire qui me scotche le visage. Elle prend des frites qu’elle fourre dans sa bouche.
- Hmm ! Je me lasserai jamais de ce goût ! Lâche-t-elle.
- On est d’accord, réponds-je en les goûtant.
C’est un rêve éveillé, surtout à ces côtés, le paradis sur terre. Qui aurait cru que j’allais vivre ça un jour ?
Je n’y croyais pas moi-même, je pensais que ça n’arrivait que dans les films ou des choses du genre. Mais cela peut arriver à n’importe qui, cette rencontre inattendue qui changera votre vie et vous changera vous.Ce qui vous rendra meilleure et heureux. Cette rencontre qui va titiller votre bonheur à la plus petite particule de votre esprit et de votre cœur. Comme un enfant qui souhaite avoir des bonbons pour accomplir un seuil de bonheur et de joie et bien en ce moment c’est pareil.
***
Quand nous partons en direction de l’hôtel, je me penche près d’Amélia pour lui chuchoter que je vais aller nous chercher un dessert compromettant à la cafétéria située au rez-de-chaussée. Je l’accompagne jusque la chambre qui est de vue immense, les rideaux sont de couleurs pourpres, une télévision et deux lits sont placés ainsi que des étagères où nous avons déjà placer nos affaires pour ne pas être encombrés durant notre activité d’aujourd’hui.
Quand je referme la porte pour la laisser se mettre à l’aise, je me dirige vers l’ascenseur pour chercher un dessert plutôt chocolaté, quand les portes s’ouvrent à moi je me dirige vers la cafétéria et je regarde les propositions enfermées par la vitre qui couvre les gâteaux. Peu de choix s’offrent à moi mais j’opte pour deux mousses au chocolat.
Quand je retourne dans la chambre je retrouve Amélia allongée en train de regarder Les zinzins de l’espace.
- Quelle enfant ! Souriais-je.
- C’est le meilleur des dessins-animés que j’ai pu regardé de toute ma vie ! Je te jure ! Regarde avec moi tu vas pas le regretter. Dit-elle. Ce serait pas des mousses au chocolat que tu tiens dans tes mains Will ? Me regarde-t-elle de coin en souriant.
- Je me suis dis que tu aimerais forcément le chocolat donc c’est ce que j’ai pris ! Réponds-je en lui en filant un.
- AHH ! Elle sautille. T’es le meilleur Will !
- Je sais, levé-je les yeux au ciel ironiquement.
- Avec tes airs de supériorité, ça va les chevilles ?
- Mes chevilles te disent qu’elles sont flattées.
- Et moi je te remercie d’être là.
Mon cœur bât la chamade, pourquoi je réagis comme ça ? Qu’est-ce qu’il m’arrive bon sang ? Cette sensation que je ressens me fait tellement de bien mais pourquoi j’ai une impression de peur ? Quoi qu’il arrive je veux que ce sentiment ne parte jamais car c’est qu’en la regardant ou en pensant à elle que j’ai l’impression de me sentir complet au bout de tellement longtemps, comme si l’éternité m’avait fait patienter jusqu’à elle. Je la regarde sans dire un seul mot mais lui répond par un sourire qui veut tout dire. Nous finissons par nous endormir devant la télé recroquevillés sous la couette.
***
En me réveillant, j’aperçois du coin de l’œil Amélia encore dans un sommeil profond. Je décide de me lever pour descendre prendre un déjeuner. Pourquoi pas lui offrir son petit-déjeuner au lit ? Comme un homme galant. Alors je prends la route pour aller chercher ce besoin sucré qui crie à l’aide dans mon estomac et sûrement dans celui de Amélia.
Pendant que l’on me prépare le petit-déjeuner sur un plateau, je sors de l’argent de mon porte-feuille pour pouvoir payer. Cela étant fait, je me dirige de nouveau vers l’ascenseur pour remonter à l’étage. C’est avec un étrange malaise que je me sens observé autant de loin que de près, plus j’avance plus j’ai l’impression que des hommes me suivent.
Je décide de ne plus me retourner pour regarder qui serait potentiellement à mes trousses. J’appuie sur le bouton de l’ascenseur et y entre, ces hommes que je soupçonne de m’avoir suivi en fait rentre en même temps que moi dans la cabine et semblent parler entre-eux. Je ne peux que me détendre n’est-ce-pas ? Je suis devant eux, eux sont derrière. Je recommence à ressentir ce côté oppressant puisque plus aucuns bruits ne s’exposent à mes oreilles mise à part celui de la cabine qui monte. Pourquoi je sens que quelque chose de mauvais va se produire ? Arrivé au bon étage, la sonnerie retentit quand qu’un tissu se place sous mon nez je ne peux qu’essayer de respirer car ce produit fort monte tellement vite que je ferme les yeux aussi rapidement.
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The truth breaks
RomancePlongez dans un amour impossible au cœur d'une famille troublée, où les affaires familiales ressemblent étrangement à une mafia. Amelia et Will, pris dans cet univers sombre et dangereux, doivent affronter non seulement les obstacles de leur famille...