Chapitre 51

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Jeanne parut secouée ce qui est normal. Elle intervient et se met à le prendre dans ses bras même si nous sentons sa contrariété d’être ici, elle le fait comme si sa vie en dépendait et comme si c’était la dernière fois. Une fois l’un contre l’autre elle ferma ses yeux et lui chuchota des mots dans l’oreille qui m’était trop loin pour pouvoir entendre ce qu’elle avait à lui dire. Une fois fait, elle le laissa partir de ses bras à contre cœur. Il se tourna vers mon beau-père et me lança un regard. Il me sortit une phrase.
- Les traîtres seront toujours les personnes proches de toi.
Il me fit ce joli sourire qui restera ancré dans ma mémoire, il leva les deux bras et mon père lui tira dessus.
Un nouveau choc m’empare. Je ne le connaissais pas autant que cela mais j’ai remarqué qu’il avait les même yeux ronds que moi. Je viens de nouveau de perdre une personne de ma famille, je sens mon sang se bouillir en moi. Comme si une force surhumaine montait jusqu’à mon cerveau pour déclencher l’irréparable. Jeanne se mit à s’esclaffer de larmes, Will lui en était du même état. Je n’aime pas le voir comme cela, son état me brise le cœur. J’ai une idée. Je me mets à regarder mon père, il me regarde, et quand je sens toute cette force en moi qui m’envahit je me rue sur lui pour le mettre à plat au sol. Je le rue de coups de poing pour l’assommer je ne sais pas ce qu’il m’arrive mais ces coups me rendent plus forte, comme si cela me libérer de lui faire ce qu’il mérite. Il essaie de continuer de me regarder avec ses yeux injectés de sang. Il ne bouge plus. Je m’arrête un instant. Son bras droit se lève derrière-moi. Ma vue se rue vers le pistolet qui lâche un troisième coup de feu en direction de Will…
NON ! Pas Will sal enfoiré !

Je me lève trop tard de ce corps ensanglanté. Le pistolet tombe à même le sol, mon beau-père ne bouge plus. Je fonce vers Will, mon ange… Qui m’a aidé dans les moments les plus difficiles, le seul qui m’a sorti de cette galère… Une balle, une seule, logée en plein dans son cœur pleins d’amours, pleins de tendresse. Mon bonheur qui a grandi depuis cette fête en le rencontrant durant ce beau temps commence à disparaître peu à peu. Mon bonheur s’éteint.

- Non, non, Will s’il-te-plaît reste avec moi.

- Mél… dit-il difficilement. Promets-moi de rester forte.

Pendant ce temps sa mère nous rejoint, mon beau-père évanouit au sol.

- Non pas sans toi je n’y arriverai pas, je t’en supplie, mes yeux souffrent à pleurer. Je n’y arriverai pas.

Sa mère me serra la main tout en étant dans le même état que le mien nous nous comprenons en un seul regard. Nous devons faire nos adieux, il va mourir.

- Amélia Lancaster, je t’aime plus que tout, de là haut je ne t’oublierai pas. Me confia-t-il. Maman, tu as été extraordinaire avec moi, la meilleure mère qu’il soit, ne change pas, et prend soin d’elle. Fait-le pour moi.

Elle hocha la tête. Moi je ne cesse pas de le regarder et me met à le serrer contre moi ainsi que Jeanne qui fait de même. Jusqu’à son dernier souffle.

***

Jusqu’à ces adieux, mon père ne bouge toujours pas il faut croire que je l’ai bien assommer. Je me lève, en l’honneur de Will, de mes parents Charlotte et Oliver, de Hailey, ma meilleure amie et de Jeanne la mère de Will. Je me dirige vers mon beau-père, prit le pistolet et lui logea trois balles en plein cœur.

- Crève en enfer.

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