Chapitre 15

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Amélia

En descendant les escaliers, ma serviette pend sur mon bras alors que je repasse mes mains sur mon visage adoucit. Ma mère enlève son long blazer  gris et me regarde.

- Ton père et moi voudrions te parler de quelque chose, suit-moi.

Elle me sourit faussement. Je la suis en descendant les dernières marches qui se posent devant moi et me place derrière elle afin de rejoindre mon père qui doit être à son habitude, dans son bureau.

Sur la place du fond de la pièce en train de nous attendre et en battant du pied. En arrivant, je le vois au loin, en train de fumer sa cigarette, signe qu’il essaie de se détendre, pourquoi, je ne sais pas encore.

J’entre avec ma mère et lâche un sourire pour dire de détendre l’atmosphère qui me semble toujours aussi froid, c’est à ce moment que je me rends compte que la présence de Hailey n’est plus dans la maison. Elle a du partir quand mes parents rentraient.

- Assieds-toi, nous allons avoir une discussion qui va changer ta vie dès aujourd’hui, coccinelle.

Il souffle le restant de la fumée qu’il prélève à sa gauche près de la fenêtre.

- Nous avons décider que même si tu n’as pas encore la majorité de te préparer un mariage arrangé. Afin de construire ta vie dès maintenant et prendre ta vie en main en tant qu’adulte, ensuite tu entreras dans les affaires familiales comme prévu, bien-sûr.

Il se montre d’un air convainquant. Un brisure se place dans mon corps, un mariage arrangé ? Et si je ne voulais pas de cette vie ? De plus ce serait sûrement un homme que je ne connais pas, puis j’en ai qu’un en tête. Will.

- Merci pour la proposition papa, mais je n’ai pas besoin d’un mariage arrangé pour savoir prendre ma vie en main.

Ma mère semble stressée et je me demande pourquoi.

- Coccinelle, tu sais que nous décidons de ce qui à de bons pour toi et de ce qui a de mauvais, je ne ferai pas sa sans raison.

- Et pour quel raison je devrais me marier avec une personne que je ne connais pas ?

- Car nous le décidons.

Il commence à montrer son agacement ce qui me fait frissonner un temps soit peu la peau.

- Je ne veux pas !

- Nous avons pas demander ton avis Amélia, et tu as toujours l’interdiction de sortir de la ville. Tu te marieras demain après-midi à treize heures. Ta mère s’assurera que tu sois là et prête. Fin de la discussion.

Des larmes montent dans mes orbites, une boule douloureuse se forme dans ma gorge, j’ai l’impression que ma respiration se limite, je fais bel et bien une crise d’angoisse. Je sors de cette pièce, pousse la porte et montre me réfugier dans ma chambre, je mets ma tête entre mes oreillers en criant de toute mes forces.
Je pleure aussi fort que mon cœur bât la chamade.

The truth breaksOù les histoires vivent. Découvrez maintenant