Chapitre 33

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Amélia

En recevant le message de Will je me dirige vers la chambre, ouvre l’une de mes valises pour prendre une tenue adéquate puisque je le revois enfin. On dirait que ça fait une éternité.

C’est normal ? J’arrête avec mes questions rhétoriques sinon cela va me prendre des heures comme à mon habitude.

J’enfile un pull noir, un jean, des baskets et m’attache les cheveux en l’air, j’en profite pour me mettre un peu de mascara, pour paraître moins fatiguée après la soirée d’hier qui m’a totalement vidée.
Après m’être préparée je redescends et cris Thomas mais c’est sans réponses je décide donc d’écrire sur un papier « Je pars rendre visites à des amis. » Après quoi, je me décide de partir de la maison, sur mon téléphone je mets le GPS qui va me permettre de voir où se trouve le Parc des Communes d’ici, bingo il se trouve à 5 minutes.
Je mets mes écouteurs dans les oreilles et mets en route la musique de Harry Styles – Sign of the Times.

Pour le coup j’ai de la chance.
Le soleil se lève, et je me mets à courir pour rejoindre Will au plus vite, je me sens libre quand je cours à l’air libre, sans être dans cette maison où je me sens désormais prisonnière avec un inconnu.

J’aimerai me réveiller et me dire que ce n’était qu’un mauvais rêve. Mais cela ne l’est pas.
Le ciel forme de merveilleux nuages et dieu sait à quel point j’aime regarder le ciel peu importe le moment de la journée. Je me surprends souvent à l’admirer. Plus que quelques secondes et j’arriverai à l’endroit mentionné à Will pour que l’on puisse se rejoindre. Au loin je le vois, adossé à sa moto noire, il tourne la tête de si de là sûrement pour regarder d’où j’arrive. A quelques mètres de lui, il me voit je m’arrête et sourit à pleines dents. Il répond à mon sourire. Je commence aussitôt à courir de nouveaux, je plonge mes bras dans les siens, sans savoir ce qu’il me prend je laisse ce câlin durer. Qu’il ne refuse pas. Mon cœur bat la chamade, ne sachant pas quoi dire ou même quoi sortir de ma bouche je me retire. Rougie par ce qu’il vient de se produire.

- Désolée je crois que j’en avais besoin… Souris-je timidement.

- Oh… Ça se comprend tu sais, vu ce qu’il t’arrive en ce moment. Me rassure-t-il.

Je lui souris de nouveau comme pour le remercier.

- Tu es prête ? Lance-t-il.

- Absolument !

Il s’apprête à monter sur sa moto quand il me dit :
« Monte derrière-moi et surtout tiens-moi bien ce n’est pas très loin ».

J’acquiesce.

The truth breaksOù les histoires vivent. Découvrez maintenant