Chap. 24 Câlins

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Et me revoilàààà avec la suite ! Bonne lecture !
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Chap. 24 Câlins

[Aomine]

    Comment avais-je pu rester aussi calme ?! Tout ce temps si proche... son corps si nu, sa peau contre moi... Bordel, je m'inquiéterais presque. Parce que là, ça ne se calmait pas. J'étais à peine rentré chez moi... Merde.

    Je n'attendis pas plus, ouvris mon pantalon, le fis tomber sur mes pieds. Mon boxer suivit. Ma main s'empressa de se saisir de ma verge gorgée de désir.
"Putain..."
Des images affluèrent dans mon crâne. Kagami et moi dans la douche. Sa position quand il avait levé les bras pour se laver les cheveux, ses muscles qui s'articulaient sensuellement, et un regard de braise. Ses mains sur mon corps, et mon imagination faisait le reste. Je le voyais nu cette fois, les doigts sur ma virilité, les lèvres contre mon oreille soufflant des incitations terribles. Je me voyais me frotter à lui, je l'entendais demander mon corps, tremblant d'impatience. Je le voyais se caresser, le regard lubrique. Ses doigts en lui qui ne se retiraient que pour me laisser la place.

    Comme si j'étais en lui. Des claquements sous l'eau. Il gémissait et je pouvais embrasser sa nuque, exciter ses tétons, flatter son sexe.

    Sur le lit, me remerciant pour le massage en passant sur moi pour me chevaucher. C'en était presque frustrant, mais il était si beau, un peu de sueur sur la tempe, le regard si noir. Et il disait mon prénom. Il m'appelait.

    Je me libérai entre mes doigts dans un orgasme déflagrateur. Mon corps tomba mollement sur mon lit. J'avais essayé d'éviter de me branler sur lui depuis le lycée... Mais c'était trop bon... Putain, j'avais honte. Kagami, désolé mais j'en peux plus. T'es putain de magnifique. Et je t'aime. Je t'aime. Je suis fou de toi.

    Et il me permettait tant de douceurs... il m'en offrait tant aussi... Je devenais... merde... Il fallait que je fasse un truc. Je ne voulais pas... abandonner. Il ne me voyait pas comme ça, mais... J'avais de l'espoir. Peut-être trop...

*

    "C'est trop court ?"
Je clignai des yeux, avant de les détourner, puis de les reposer dans les siens.
"Nan, ça te va bien. Ça te va mieux un tout petit peu plus long, je trouve. Mais t'as bien fait de les couper.
-Ouais, j'suis d'accord. Ça commençait à être relou pour jouer et j'aime pas les bandeaux.
-Morrison en met un, rêvassai-je.
-Je le préfère sans, mais ça lui va pas trop mal.
-Ouais."
Il rit.
"Il te plaît physiquement ?
-Ouais, bien sûr, c'est un beau gars. Mais c'est pas le seul, t'es pas mal non plus."
Un petit sourire.

    "C'est pas de ça dont on parlait, pouffa-t-il.
-T'étais en train de me montrer des photos, je crois pas que t'étais venu pour me parler de ça non plus."
Je le vis rougir un peu.
"J'suis pas très pro, c'est vrai.
-T'as pas à être pro avec moi, ris-je. J'suis pas ton patron ou ton client.
-Je sais, mais c'est important."
Je grognai et m'affalai sur lui. Il rit, encore. J'aimais ce son... Je devrais le mettre en sonnerie de téléphone. Ou en réveil. En berceuse peut-être aussi...

    "Aomine, c'est sérieux..."
Je passai mes bras autour de lui et fis la moue.
"Je sais, mais c'est chiant.
-Ouais, j'ai pas dit le contraire. Allez. J'te prépare un truc à bouffer après si tu veux."
Je me redressai d'un bon excité et acceptai son offre.

    "T'as été spot avec le gars de la dernière fois, du coup.
-Ouais, mais la morsure a pas été vue, contrai-je. Les griffures non plus.
-Elles en sont où ?
-Ça va, j'ai presque plus rien. Tu t'écartes du sujet, remarquai-je, rieur.
-Oui, oui, ça va. Arrête de te moquer ! Bref, c'est pas grave qu'on te voie, j'imagine que tu t'en fous, mais y a des trucs à éviter...
-La photo ?
-Tu l'as vue ?
-Bien sûr, marmonnai-je. C'est grave ?"
Son visage s'attendrit et une main s'allongea doucement de mon épaule à mon pectoral.

Qu'attends-tu de moi ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant