Qu'attends-tu de moi ?

Chap. 26 Progrès

Hey hey ! I'm back avec la suite ! J'espère que vous êtes remis d'hier ! Bonne lecture !
————————————————————————————————————————————————————————————————————————————————————

Chap. 26 Progrès

[Aomine]

Ne plus penser. C'était agréable. C'était naturel. C'était chaud. Enveloppant. Mes pieds reculaient en dansant presque. Mes bras fauves, le ballon comme un membre de plus. Une partie de moi à part entière.

Ce n'était que laisser les choses se faire, éviter, dunker, tirer, j'avais l'impression de respirer un air plus pur. Sous mes jambes, derrière moi, devant, je passai, récupérai, tirai dans l'air. Je savais que cela rentrait. Et cela reprit.

Je vis deux yeux briller derrière moi. Rouges. Brûlants. Et au lieu de me déstabiliser, cela me rendit fou. Un sourire fou fendit mon visage. Je voulais qu'il m'admire, qu'il ne regarde que moi, ma perfection, ma vie.

Regarde-moi briller grâce à toi. Dévore-moi des yeux, oublie le reste. Le niveau était élevé. Et j'étais au-dessus. Je resterais au-dessus. Car le seul qui pouvait me battre, c'était moi. Et cela ne pouvait pas changer.

Ma vraie forme, c'était celle-là. Et je voulais qu'il le sache, qu'il ressente ce que je ressentais. J'étais bien. Et je voulais qu'il l'admire.

Quand le buzzer retentit, il me fallut un instant pour reprendre contenance et je réceptionnai Jimmy qui venait de me bondir dans les bras. Une explosion dans mon estomac. Nous venions encore de gagner.

Je frappai dans les poings, avant de regagner le banc où je reçus une serviette en pleine tête. J'éclatai de rire et l'homme me frotta le crâne.
"J'ai envie de jouer contre toi, maintenant, m'intima-t-il.
-Ce soir, si tu veux. J'risque d'être un peu rincé.
-C'était incroyable.
-J'ai envie de t'embrasser, assumai-je en le fixant droit dans les lèvres.
-Sht, attends deux minutes."

Quand nous regagnâmes le vestiaire, je rejoignis l'équipe pour rire, sauter. Le capitaine avait sorti une bouteille de champagne et nous aspergeait en hurlant. Je manquai de me ramasser sur le liquide et fus rattrapé par l'ancien numéro dix. Il déposa discrètement un baiser sur le cartilage de mon oreille et me sourit. Bordel. Je rougissais.

Après quelques minutes de festivités, après quelques gorgées de champagne, j'allais me doucher. Je m'habillai rapidement et me pressai vers le rouge qui discutait avec l'entraîneur. Il glissa sa main dans mon dos, l'air de rien.
"D'you wanna party ? demanda-t-il. (Tu veux fêter ça ?)
-Tonight, yeah, sure. But let's go to the hotel first. I'll take a quick nap. (Ce soir, ouais, bien sûr. Mais on peut aller à l'hôtel d'abord. J'vais faire une petite sieste.)
-Ok, I'm coming as well." (Ok, je viens aussi.)
Un clin d'œil.

Une interview et un peu de trajet plus tard, nous nous retrouvâmes dans sa chambre. Je le plaquai au mur, la porte à peine fermée. Et je l'embrassai à pleine bouche. Un rire étouffé contre moi. Des baisers, encore, de plus en plus chauds, et je sentis son attitude changer et une main passa un peu sous mon t-shirt, dans mon dos. Je frissonnais.

"Et si j'te massais ? susurra-t-il.
-Ok..."
Il passa sa langue entre ses lèvres et commença à retirer mon haut. Ses doigts se posèrent ensuite sur ma taille et le contact m'enflamma. Un doigt frôla mon téton qui durcit immédiatement.
"J'vais m'occuper de ton dos, plutôt..."
Il déposa un baiser dans mon cou et m'indiqua son lit où je m'installai à plat ventre.

Je sentis immédiatement l'homme monter à califourchon sur moi et cela me grisa à un point que je n'imaginais pas.
"C'était magnifique ce que t'as fait, tu sais ?"
Deux mains chaudes se posèrent en bas de mon dos et commencèrent un massage.
"J'avais envie de les écarter pour jouer contre toi... J'avais envie de t'embrasser aussi... De te bouffer..."
Putain...