NDA : pour optimiser votre lecture, je vous conseille de lire ce chapitre en écoutant « Heal Tomorrow » de Naïve New Beaters, « Exodus » de Bob Marley, et « I feel like I'm drowning » de Two Feet. Bonne lecture :P
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- Je me sens excessivement gênée par vos... caresses, dit Camille qui interrompt ses babillages à nouveau.
- Il n'y a aucune caresse, Camille, tu as des hallucinations ma pauvre, rétorque Jordan.Et il n'a pas tord car sa main ne bouge plus depuis un moment.
- Tu as la main dans le slip toi, la ferme, dit-elle.
Cette sale pimbêche de merde ose sous entendre que Gabriel lui fait de l'effet et ça l'énerve instantanément. Il n'a pas envie de blesser Attal en disant des choses homophobes qu'il n'est pas sûr de penser. Se défendre en déblatérant qu'il n'est pas un homosexuel ne servirait qu'à atteindre Gabriel et non Camille la bécasse.
Jordan pile brutalement car il ne trouve que ça à faire pour enfin fermer l'immense clapet de Camille. Cela les fait tous secouer violemment vers l'avant. Il veut faire payer à Camille ses moqueries, et c'est chose faite car elle lâche un petit cri de surprise et de douleur. La tête de la pauvre Camille manque d'heurter l'appui tête de Gabriel.- Mais tu es complètement malade, constate simplement Gabriel en serrant fortement sa poigne contre les doigts de Jordan.
- Tu es un sacré gros con, ouais ! ajoute Camille, énervée.
- Tu n'avais qu'à pas m'énerver avec tous tes babillages. se contente de répondre Jordan, qui reprend la route comme si de rien n'était, klaxonné par la voiture de derrière.Cela jette un blanc entre eux trois. Gabriel détache ses doigts de la main de Jordan, et cela lui fait mal au cœur. Il s'en veut pour son excès de colère, mais Camille méritait une bonne leçon, après tout. Plusieurs fois, Bardella lui jette des regards rapides, et Gabriel a un visage blasé.
- Déposez-moi chez moi, je n'ai plus envie de vous supporter pour le restant de la journée. leur annonce Camille, toujours vexée.
Ses yeux restent fixés sur cette satanée main cramponnée à la cuisse de Gabriel.
- De toute façon, tu as ton date ce soir, non ? lui demande Attal.
Cette discussion devient subitement très intéressante pour Jordan, lequel estime qu'il peut y trouver un moyen qu'enquiquiner Camille, lui aussi.
- Oui, oui. Il vient chez moi pour 19h.
- Il vient chez toi ? Ma parole, c'est que tu es une chaudière ! s'exclame Jordan, goguenard.Leurs regards se croisent à nouveau dans le rétroviseur, et Camille lâche d'un ton hargneux :
- Tu peux parler de chaudière, toi...
Au moins, c'est clair et net, Gabriel a vraiment tout raconté à Camille. Malgré lui, Bardella sent ses joues se teinter de rouge.
- C'est qui ? il demande sans se laisser démonter.
- Ça ne te regarde pas, Bardella.
- C'est le chargé de communication de Marine Tondelier, intervient Gabriel, qui ne parvient pas à garder le secret pour lui.Camille s'exclame, fâchée que son meilleur ami lâche le morceau, et elle envoie un coup de genou dans le siège de Gabriel. Elle est vexée et ne leur décoche plus un mot jusqu'à ce qu'ils arrivent chez elle.
- Jordan, viens voir deux minutes, lui dit elle avant de sortir de la voiture.
Et puisqu'il ne vient pas, car il s'en fout totalement, c'est elle qui vient à lui en ouvrant sa portière et en le chopant par l'épaule pour l'extirper de la voiture. Gabriel a l'air de se demander ce qu'il se passe, mais il laisse faire Camille. Bardella se laisse entraîner par cette tornade brune d'un mètre cinquante, elle le tire à une distance raisonnable derrière la voiture.
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Valse Politique
Fanficromance x thriller politique Attal, Bardella, la valse politique. Entre joutes verbales, provocations sournoises, sourires narquois... l'animosité est-elle purement politique, ou la tension qui règne entre eux révèle-t-elle autre chose? Entrons dan...