Salem les gensss, j'espère que la chronique vous plaît. Personnellement, vos commentaires me font énormément plaisir et me motivent à continuer d'écrire. Bonne lecture !
🫶🏼
Le lendemain matin, je me réveillai avec un mélange d'excitation et de nervosité. Ce qu'il s'est passé la veille avec Souleymane continuait de tourner en boucle dans mon esprit.
Chaque détail de notre interaction semblait amplifié : son sourire, son regard, et la douceur du contact de nos doigts. Mais la joie de ce moment était gâchée par les rumeurs du lycée.
En me préparant, j'ai hésité plusieurs fois devant le miroir, me demandant comment je pourrais m'habiller.
Au lycée...
Lors de la pause déjeuner, je rejoignis Leïla qui m'attendait à notre table habituelle. Même si j'étais encore confuse, je décidai de lui parler de mes sentiments.
- Moi : Je ne sais pas quoi faire, Leïla
Cette rencontre avec Souleymane était incroyable mais je me sens perdue.
- Leïla : Bon, Siham, je sais que tu es en pleins crise existentielle. Mais, sérieux, si tu veux vraiment voir où ça peut aller avec Souleymane, va falloir que tu te bouges. Laisse les autres parler. Après tout, tu veux pas finir avec une vieille photo de lui dans ton album souvenirs, juste parce que tu n'as pas osé parler ?
Tout à coup, le regard de Leïla se fixe sur quelque chose derrière moi. Je me retourne et aperçois une fille. Elle a des yeux verts, des cheveux bruns et bouclés. Elle se dirige droit vers nous avec une détermination visible.
Vous sentez le truc arrivé
C'était Sarah, que je ne connaissais pas encore. Les rumeurs disent qu'elle flirte avec Souleymane, et bien que je n'y crois pas totalement, une partie de moi reste méfiante. Elle s'arrête devant notre table, et un silence tendu s'installe.
- Sarah : Siham, c'est bien ça ?
Non non c'est macron hmara
- Moi : Ouais ?
- Sarah : Est-ce que on peut parler en privé ?
Est-ce que j'ai le choix même ?
Je jette un coup d'œil à Leïla, qui me regarde avec inquiétude. Je prends une profonde inspiration et me lève, décidée à ne pas me laisser impressionner.
- Moi : Vas-y.
Nous nous éloignons de la cafétéria, trouvant un coin plus tranquille dans le couloir. Sarah se tourne vers moi.
- Sarah : Siham, j'ai entendu dire que tu te rapproches de Souleymane. Tu devrais faire attention. Il est à moi, et je ne laisserai personne se mettre entre nous.
Quelle nous ? Ma belle t'es toute seule
- Moi : (fronçant les sourcils) Pour commencé, Souleymane n'est à personne, et t'es qui pour me parler comme ça ?
- Sarah : (souriant froidement) Je te conseille de t'éloigner de lui. Les rumeurs que tu as entendues ? Elles sont vraies. Souleymane et moi, on est proches. Très proches. Alors, si tu ne veux pas de problèmes, reste en dehors de ça.
Son ton menaçant m'énerve plus qu'il ne m'intimide. Je sens la colère monter en moi.
- Moi : Tu sais quoi, Sarah ? Même si toi et Souleymane étiez proches, ça ne te donne pas le droit de me parler comme ça. Je ne me laisserais pas intimider par toi ou par qui que ce soit d'autre.
