Je tiens à dire que ce chapitre est complètement réel. Y'a rien de fictif, vous allez être choqué —───── ⋆⋅☆⋅⋆ ─────
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Tiktok : Siham213_L'après-midi touchait à sa fin, et comme prévu, Souleymane et moi nous étions donné rendez-vous dans un parc à proximité. L'air frais commençait à s'installer, et les quelques passants se pressaient pour rentrer chez eux avant que la nuit ne tombe complètement. Le parc était paisible, presque désert, à l'exception de quelques joggeurs tardifs et de deux ou trois familles qui profitaient des derniers instants de la journée.
Souleymane était déjà là, assis sur un banc sous un grand arbre, ses mains enfoncées dans les poches de sa veste. Il leva les yeux en me voyant approcher, un sourire discret se dessinant sur son visage.
- Moi : Ça va ?
- Souleymane : Al hamdulilah, et toi ?
- Moi : Al hamdulilah
Nous décidons de marcher un peu, profitant de la tranquillité du parc. Nos pas résonnent doucement sur le sentier en gravier, et nous parlons de tout et de rien, de nos journées respectives, de nos projets pour le week-end à venir. C'est agréable, simple.
Alors que la nuit s'installe progressivement, le parc se vide peu à peu. Les lampadaires commencent à s'allumer, projetant une lumière qui donne au lieu une atmosphère presque magique. Nous passons devant une aire de jeux pour enfants, où un petit carré de pelouse est réservé aux chiens pour qu'ils fassent leurs besoins. À cette heure, il est désert, et la faible lumière des réverbères rend difficile de distinguer ce qui se trouve sur le sol.
- Souleymane : Viens, on se pose là-bas, en pointant un coin tranquille
Sans vraiment réfléchir, j'acquiesce et commence à le suivre. Mais en m'approchant, je remarque quelque chose d'anormal. Un détail qui me fait tiquer. Souleymane, de son côté, avance d'un pas nonchalant, sans se douter de ce qui l'attend.
Et c'est là que je vois. Je m'arrête net, retenant un éclat de rire.
- Moi : Attends, attends... balbutiai-je en essayant de rester sérieuse, mais c'était plus fort que moi.
- Moi : Souleymane, t'es sûr de toi, là ?
Il se retourna, intrigué, me lançant un regard.
- Souleymane : Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?
Mais je ne pouvais plus me retenir. Je sentais le fou rire monter en moi, impossible à contrôler. Je commençai à éclater de rire, pliée en deux, les larmes aux yeux. Souleymane, toujours aussi perplexe, me fixait, et je pouvais voir une pointe d'agacement se dessiner sur son visage.
- Souleymane : Mais y'a quoi de drôle frère ?demanda-t-il, clairement vexé.
Entre deux rire, je réussis à articuler,
- Moi : Souleymane... tu... t'es... t'es dans de la merde pour chien !
Il cligna des yeux, le temps de comprendre ce que je venais de dire. Puis, lentement, il baissa les yeux vers ses pieds. La réalisation le frappa comme une gifle. Ses chaussures, ses semelles...
Sa réaction ne se fit pas attendre. Il se mit à sauter sur place, secouant frénétiquement ses pieds pour essayer de se débarrasser du désagréable souvenir. Mais bien sûr, rien n'y faisait. Plus il secouait ses pieds, plus la situation devenait ridicule, et plus mon fou rire redoublait.