XXXII - PDV de Liang

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Après la fermeture du restaurant, je m'assois sur une chaise et pense aux événements récents. Mei, ma petite fille chérie, est totalement déprimée depuis notre déménagement.

Cela me peine énormément de la voir dans cet état, c'est ma seule enfant, alors j'ai envie de la voir heureuse. La pauvre, elle n'a pas été très gâtée depuis sa naissance : elle a perdu sa mère quand elle avait deux ans, notre maison s'est écroulée l'année dernière à peine construite, et elle n'est pas très douée pour les études malgré tout ses efforts. Malgré tout, elle est ma joie et ma fierté. Je suis très fier d'être le père d'une aussi gentille, optimiste et jolie jeune fille !

Que puis-je faire pour qu'elle retrouve sa bonne humeur habituelle ? Je vois bien qu'elle fait semblant que tout va bien devant moi pour ne pas m'inquiéter.

Je repense à cet après-midi, ou j'ai aperçu ma petite Mei dans la chambre de Kang à l'hôpital. Je venais rendre visite à Kang, et j'ai vu Mei très heureuse de passer du temps avec la famille Kim. Elle riait comme si c'était la jeune fille la plus heureuse du monde. Pendant les 18 mois passés chez eux, elle s'est énormément attachée à eux, et eux à elle. Ils ont été comme une famille de substitution. Il faut dire que comme je suis le patron d'un restaurant, je travaille beaucoup et Mei se retrouve souvent seule à la maison. Alors se retrouver d'un seul coup avec une grande famille, pour ma petite Mei qui est très sociable cela a dû être une grande joie.

Ziu - Patron ! J'ai sorti les poubelles !

Liang - Ah ? Très bien.

Ziu - Il y a quelque chose d'autre à faire ?

Liang - Non, c'est bon. Tu peux rentrer chez toi maintenant. Tu as fait du bon travail aujourd'hui.

Ziu s'en va.

Je me ressers un verre de saké (Ndla : c'est de l'alcool). Et je me mets à pleurer en pensant à ma petite fille triste et à ma femme décédée, qui saurait sûrement quoi faire pour la rendre heureuse.

MeihyungOù les histoires vivent. Découvrez maintenant