nda: cet os est pour kokoro_ana
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Le rugissement des moteurs enveloppait le circuit, se mélangeant aux cris des supporters qui se pressaient dans les gradins. Le soleil dardait ses rayons sur l'asphalte brûlant, créant des reflets scintillants sur les carrosseries des monoplaces qui filaient à toute allure. Chaque virage, chaque dépassement, semblait tenir le public en haleine, comme si le monde entier s'était rétréci pour se concentrer uniquement sur cette course.
Dans l'effervescence du garage, là où l'odeur d'essence et de caoutchouc brûlé remplissait l'air, deux hommes se tenaient en retrait. Malgré l'agitation autour d'eux, ils semblaient plongés dans une bulle, coupés du reste du monde. L'un, grand, les cheveux bruns légèrement en bataille, fixait le sol, perdu dans ses pensées. L'autre, plus grand, les cheveux plus foncé que le premier homme, coiffe souvent en arrière l'observait en silence, sentant qu'un moment important se préparait.
– Ça va ? demanda finalement le plus grand, son ton empreint d'une sincère inquiétude.
Le brun leva les yeux vers lui, son regard sombre rempli de quelque chose de difficile à cerner.
– Oui... Enfin, non. Il laissa échapper un soupir, cherchant ses mots. Je... c'est compliqué.
Le plus grand fronça légèrement les sourcils, intrigué.
– C'est la course ? Un problème avec la stratégie ?
Un sourire fugace passa sur le visage du brun, comme s'il avait trouvé la question amusante.
– Ce n'est pas la course, pas vraiment. Il marqua une pause ses mains se serrant nerveusement. C'est... autre chose.
Le plus grand resta silencieux, l'encourageant du regard à continuer. Il sentait que ce moment était crucial, mais il ne savait pas encore à quel point.
– Depuis un moment, reprit le brun sa voix hésitant je ressens quelque chose qui me dépasse. Quelque chose que je ne peux plus ignorer. Il releva les yeux plantant son regard dans celui de son coéquipier. Je crois que je t'aime.
Les mots résonnèrent dans l'air entre eux, lourds de signification. Le plus grand resta figé, le cœur battant à tout rompre. Il n'avait jamais été doué pour les émotions, et encore moins pour les comprendre ou les exprimer. Mais en cet instant, il savait que quelque chose de profond venait de se produire.
– Tu... tu m'aimes ? balbutia-t-il, essayant de reprendre contenance.
Le brun hocha la tête, son regard ne quittant pas le sien.
– Oui et je sais que c'est fou, que ce n'est peut-être pas réciproque mais je ne pouvais plus le garder pour moi.
Un silence pesant s'installa entre eux, les laissant seuls avec leurs pensées et les battements désordonnés de leurs cœurs. Le plus grand lutta contre les émotions qui montaient en lui, cherchant les bons mots, une réaction qui soit à la hauteur de ce qu'il venait d'entendre.
Il finit par inspirer profondément.
– Je... je ne sais pas quoi dire. Sa voix tremblait légèrement. Mais... je crois que je ressens la même chose. Je pense que je t'aime aussi.
Le brun resta un instant silencieux, comme s'il avait besoin de ce moment pour réaliser ce qu'il venait d'entendre. Puis, lentement, un sourire éclaira son visage, un sourire sincère, rempli de soulagement et de joie.
– Tu n'as pas idée à quel point ça me rend heureux de t'entendre dire ça.
Le plus grand esquissa un sourire à son tour, un sourire timide mais sincère.