Toscane

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Nda: désolé qui sort aussi tard mais comme j'ai eu un souci de santé mais que ça va mieux je peux vous le posté dans les règles.

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L’hiver venait d’envahir Monaco, et la ville, d’habitude vivante et animée, semblait s’être assoupie sous un ciel gris et froid.

Charles, emmitouflé dans une grosse écharpe et un manteau, marchait d’un pas rapide jusqu’à l’immeuble de Carlos. En montant les escaliers, il se dit qu’il aurait probablement dû appeler avant, mais son impulsivité avait pris le dessus.

Lorsqu’il frappa, Carlos ouvrit la porte avec un sourire surpris, vêtu d’un pull en laine qui semblait trop grand pour lui et une tasse de thé à la main.

— Charles ? Qu’est-ce que tu fais là ? demanda Carlos en le laissant entrer, refermant rapidement la porte pour couper l’air glacial qui s’engouffrait.

— J’avais besoin de… de sortir, et j’ai pensé que… bref, ça te dit qu’on sorte ? Les mots de Charles se perdirent un peu, et il sourit, comme gêné.

Carlos haussa un sourcil, amusé.

— Sortir ? Par ce froid ? Je pensais que tu venais me proposer un film, bien au chaud sous une couverture, dit-il en lui tendant sa tasse pour réchauffer ses mains.

Charles le regarda, feignant la réflexion. L’idée de rester là, avec Carlos, soudainement plus séduisante que de braver les éléments.

— Ok, ça me va, dit Charles en rendant la tasse, un sourire naissant aux lèvres.

Ils s’installèrent sur le canapé, une couverture partagée et un vieux film en noir et blanc à l’écran. Le silence s’installa, un silence confortable, bercé par les murmures du film et le bruit du vent dehors.

Charles sentit la tête de Carlos se poser doucement contre son épaule. Son cœur rata un battement, mais il ne bougea pas. C’était comme si, en cet instant précis, il n’y avait qu’eux et le monde pouvait attendre.

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Les minutes passèrent, puis les heures, et le vieux film s’acheva en fond sonore, oublié quelque part entre le début et la fin.

Charles jetait de temps en temps un regard discret vers Carlos, se demandant s’il était vraiment endormi ou s’il savourait simplement le calme.

La main de Carlos avait glissé le long du canapé et reposait près de celle de Charles, leurs doigts presque entrelacés sans que ni l’un ni l’autre ne semble y avoir réfléchi.

Après un moment, Carlos ouvrit les yeux, levant légèrement la tête pour croiser le regard de Charles.

— Tu veux un autre film ? demanda-t-il d’une voix douce, presque un murmure.

Charles hésita, baissant les yeux vers leurs mains rapprochées, son pouce frôlant légèrement celui de Carlos dans un geste nerveux.

— Ou… on pourrait juste rester comme ça, répondit-il enfin, un sourire timide apparaissant sur ses lèvres.

Carlos sembla réfléchir, mais un éclat amusé brilla dans ses yeux.

— Donc, tu me proposes de rester là, sans film, sans rien, juste… nous deux ?

Charles hocha la tête, sentant le rouge lui monter aux joues. Carlos, sans un mot, resserra doucement sa main autour de la sienne.

Il se pencha vers Charles, et dans un murmure si doux qu’il sembla fondre dans le silence de la pièce, il répondit :

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