Nda : Cet os est pour une super amie !J'espère qu'il va te plaire, honey.
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Franco Colapinto fixait les écrans du garage Williams, les yeux rivés sur les chronos. Il venait de réaliser qu'il s'apprêtait à participer à sa deuxième course en Formule 1, non plus en tant que simple remplaçant, mais comme pilote officiel.
Logan Sargeant avait été écarté après des résultats décevants, et c'est Franco qui avait été appelé pour prendre sa place. Le sentiment était à la fois exaltant et terrifiant.
Il avait marqué ses premiers points en F1 lors de son premier Grand Prix, une performance remarquée qui avait suscité l'attention des médias.
Mais ce qui pesait désormais sur ses épaules, c'était autre chose : il ne voulait plus seulement être le « nouveau », celui qui avait pris la place d'un autre. Il voulait prouver qu'il méritait ce siège, qu'il pouvait inscrire son nom parmi les grands.
L'adrénaline battait dans ses tempes, mais derrière cette excitation, une peur persistait. Et si cela n'était que temporaire ? Si cette chance lui échappait aussi vite qu'elle lui avait été donnée ?
— Prêt pour la deuxième manche, Franco ? lança la voix de Lando Norris, qui venait de s'approcher avec son sourire rassurant.
Franco releva les yeux, surpris. Lando avait cette manière décontractée de mettre les autres à l'aise, mais aujourd'hui, même lui ne semblait pas suffisant pour dissiper ses doutes.
— Ouais... Enfin, je pense, répondit Franco, esquissant un faible sourire.
Lando le scruta, détectant immédiatement la nervosité chez le jeune pilote. Il connaissait cette sensation : « La pression de prouver qu'on appartient à ce monde, même quand tous les regards sont braqués sur vous. »
— Écoute, tu as marqué des points dès ta première course. C'est énorme, lui rappela Lando en croisant les bras. Ils t'ont choisi pour une raison. Ce siège, c'est le tien maintenant. Logan est parti, et tu n'as pas besoin de justifier ta présence. Montre-leur simplement de quoi tu es capable.
Franco soupira, reconnaissant les encouragements de Lando, mais une partie de lui n'arrivait pas à se détendre. Le poids de l'attente était trop grand. Il devait réussir, non seulement pour lui, mais pour prouver que la décision de le titulariser était la bonne.
— Je sais que je devrais être plus confiant, mais... Tout va tellement vite, tu vois ? Dit Franco en se passant la main dans les cheveux. Je veux tellement réussir, mais j'ai peur que, si je me loupe une fois, ils se disent qu'ils ont fait une erreur.
Lando sourit doucement, comprenant parfaitement cette pression. Il posa une main rassurante sur l'épaule de Franco.
— On a tous ressenti ça. Mais chaque course est une nouvelle opportunité. Personne n'attend de toi que tu sois parfait à chaque fois. Fais de ton mieux, et crois-moi, ça suffira. Tu vas y arriver.
Franco hocha la tête, absorbant les mots de Lando comme une bouffée d'air frais. Lando avait raison, il était là, maintenant, et il devait se concentrer sur ce qu'il pouvait contrôler.
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La course débute dans une ambiance électrique. Dès les premiers tours, Franco ressent cette même concentration intense qu'il avait éprouvée lors de son premier Grand Prix. Cette fois-ci, cependant, il avait l'expérience d'une course dans les jambes, et cela changeait tout. Il anticipait mieux les mouvements des autres pilotes, gérait ses pneus avec plus de finesse, et sa communication avec l'équipe s'était nettement améliorée.
Il était dans le top 10 pendant la majeure partie de la course, se battant pour garder sa place et même grappiller quelques positions. L'ingénieur lui donnait des informations constantes, l'encourageant à continuer de pousser. Chaque dépassement était un petit triomphe, chaque tour une validation de sa légitimité à ce niveau.
Vers la fin de la course, il était en huitième position. Deux places de mieux que lors de sa première course, et surtout, un nouveau top 10 assuré. Le drapeau à damier s'approchait à grands pas, et Franco se battait pour protéger sa position face à un adversaire expérimenté qui essayait de le rattraper.
Le dernier tour fut intense, mais Franco ne lâcha rien. Il franchit la ligne d'arrivée à la huitième place. Pour la deuxième fois consécutive, il avait marqué des points. Il ne s'agissait plus d'un simple coup de chance. C'était la preuve qu'il méritait ce siège chez Williams.
En sortant de la voiture, Franco réalisa que son souffle était court, non pas à cause de la fatigue, mais à cause de l'émotion qui l'envahissait. Il avait réussi. Encore une fois.
Lando, qui l'avait observé depuis son propre garage, se précipita vers lui avec un large sourire. Avant que Franco ne puisse dire quoi que ce soit, Lando le prit dans ses bras, le soulevant presque du sol dans une étreinte enthousiaste.
— Tu l'as fait ! s'exclama Lando. Encore des points !
Franco, encore sous le choc de la course, éclata de rire, se laissant emporter par la joie de son ami.
— Ouais, je suppose que je ne suis pas juste là par chance, hein ? répondit Franco avec un sourire malicieux.
Lando le lâcha et hocha la tête.
— Non, tu es là parce que tu le mérites. Et ils vont finir par le comprendre. Ce siège est à toi.
Franco resta silencieux un instant, absorbant les mots de Lando. Il se battait encore avec ses propres doutes, mais quelque chose en lui commençait à changer. Il réalisait qu'il avait sa place ici. Il n'était plus un simple remplaçant.
***
Plus tard dans la soirée, après les festivités et les interviews, Lando et Franco se retrouvèrent seuls, loin des caméras et des regards curieux. Ils étaient assis sur un banc, observant les étoiles au-dessus du circuit.
— Tu sais, je rêve encore de tout ça, avoua Franco. Je suis ici, mais parfois, j'ai l'impression que je vais me réveiller et tout ça disparaîtra. Je veux être ici pour de vrai, pas juste parce que Logan est parti.
Lando tourna la tête vers lui, ses yeux brillants dans la lumière douce de la nuit.
— Et tu le seras. Tu es déjà en train de construire ton futur ici, Franco. Logan n'est plus là parce que tu as prouvé que tu pouvais faire mieux. Ne te laisse pas enfermer dans le rôle du remplaçant. Tu es un pilote à part entière, et bientôt, ce sera ta voiture, pas la sienne.
Les paroles de Lando touchèrent Franco plus profondément qu'il ne l'aurait cru. Il sentit un frisson parcourir son corps, mais pas à cause du froid. Il baissa les yeux, un sourire timide aux lèvres.
— Merci, Lando. Je crois que j'avais vraiment besoin d'entendre ça.
Lando sourit, s'approchant un peu plus près.
— Eh bien, je suis là pour ça, dit-il doucement.
Ils se regardèrent un instant, un moment de complicité qui s'était lentement tissé au fil des semaines. Puis, avant que Franco ne puisse réfléchir à ce qu'il faisait, il se pencha vers Lando, leurs lèvres se rencontrant dans un baiser doux, rempli d'émotion.
Quand ils se séparèrent, Lando lui sourit, ses yeux pétillant de tendresse.
— Tu verras, Franco. Ce n'est que le début.
Franco, le cœur battant, hocha la tête. Il ne savait pas encore ce que l'avenir lui réservait, mais une chose était certaine : il n'était plus seul. Avec Lando à ses côtés, tout semblait possible.
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Fin.
J'espère que vous aimez ? Moi, j'ai adoré écrire dessus, s'ils sont choux !
On se dit à la prochaine, mes p'tits kankrelats.
prenez soin de vous surtout, kiss kiss
- votre pookie préféré <3
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