NDA : coucou mes p'tits kankrelats Cet os est une suite entre guillemets à « pourquoi pas moi ».
Pour moi, Lando avait besoin de ce happy end et de se réconcilier avec Carlos.
Sur ce, bonne lecture à vous.
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Il y a bientôt un an de cela, j'avais confessé mes sentiments à l'homme de ma vie. Ou du moins, c'est ce que je croyais à l'époque. Mais tout s'est effondré le jour où je l'ai vu embrasser Rose. Cette vision m'a frappé en plein cœur. Carlos, celui pour qui j'avais tant de sentiments, était déjà avec quelqu'un d'autre, et cette personne était Rose.
Je me souviens encore du poids que je portais ce jour-là. J'avais décidé de lui dire ce que je ressentais, mais je l'ai vue l'embrasser et quand je me suis éloigné au début.
Il est venu me voir et je lui ai raconté ce que je ressentais et il m'a regardé avec cette expression que je redoutais. Ce regard qui disait : « Je suis désolé, mais ce n'est pas toi. » Et effectivement, il me l'a dit de façon douce, presque comme une excuse, mais je pouvais voir qu'il était heureux avec Rose.
Après ça, j'ai pris mes distances. C'était trop douloureux de le voir chaque jour avec elle, souriant, alors que je me battais avec mes propres sentiments.
Ce n'était pas de sa faute, mais pour moi, chaque moment passé à ses côtés devenait un rappel constant de ce que je ne pouvais pas avoir.
Avec le temps, je me suis rapproché d'autres amis, surtout Max, Alex, George et Oscar. Mais Oscar... Je ne pouvais pas vraiment dire qu'il n'était qu'un ami.
À mesure que mes sentiments pour Carlos s'étaient dissipés, quelque chose de nouveau avait commencé à grandir entre Oscar et moi.
Il y avait cette connexion silencieuse, ce quelque chose qui m'attirait inévitablement vers lui. Pourtant, j'hésitais à lui en parler. La peur que ça se passe comme avec Carlos me hantait.
Vous vous demandez peut-être pourquoi je vous raconte tout ça.
Eh bien, aujourd'hui, j'ai décidé de faire le grand saut et de dire à Oscar que je l'aime bien plus qu'un simple ami.
Mais malgré mon envie de me confier, cette petite voix dans ma tête me répétait encore et encore : « Et si c'était pareil qu'avec Carlos ? »
Je me rappelais trop bien cette sensation de vide après avoir dit à Carlos ce que je ressentais.
Et si je me retrouvais à nouveau dans cette position avec Oscar ? C'était une pensée terrifiante.
Pourtant, quelque chose en moi me disait que cette fois, ça pouvait être différent.
Après une longue journée passée à m'entraîner, avec quelques verres entre amis pour se détendre, je pris finalement mon courage à deux mains.
Oscar était là, juste à côté de moi, et je savais que si je n'agissais pas maintenant, je ne le ferais jamais.
— Oscar, je dois te parler de quelque chose, lui dis-je.
Il se tourna vers moi, toujours aussi calme, ses yeux scrutant les miens. Il ne parlait pas, attendant que je continue, mais je sentais mon cœur battre à tout rompre.
— Voilà... je t'apprécie vraiment. Plus que comme un ami. Je t'aime bien, Oscar. Et j'ai l'impression que ça fait longtemps que je devrais te le dire.
Il y eut un moment de silence. Le genre de silence qui m'aurait habituellement terrifié. Mais cette fois, c'était différent. Oscar n'était pas comme Carlos. Il ne baissa pas les yeux, et il ne semblait pas gêné.