Nda : cet os est pour Maiko_B24 alors c'est pas bien sad end mais il est un peu triste.
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La saison 2024 avait commencé sous des auspices particuliers pour Mercedes. Avec une nouvelle voiture qui promettait d'être enfin à la hauteur des ambitions de l'équipe, et avec le duo Lewis et George désormais parfaitement en phase, tous espéraient la conquête des podiums et du titre. Mais malgré l'enthousiasme ambiant, une rumeur persistante planait sur le paddock : Lewis Hamilton pourrait quitter l'écurie en fin de saison pour rejoindre Ferrari.
George avait entendu ces murmures dès le début de la saison. Il avait feint de les ignorer, espérant que ce n'étaient que des bruits sans fondement, mais un doute s'était insidieusement installé en lui. Il admirait Lewis depuis toujours, avait trouvé en lui un modèle, un mentor, et, au fil des années, un véritable ami. Plus les courses passaient, plus il ressentait une tension difficile à définir. Les regards qu'ils échangeaient, les discussions qu'ils avaient sur les stratégies et les ajustements de la voiture, les moments partagés en dehors des courses... tout semblait avoir pris un poids particulier, comme s'ils se rapprochaient de quelque chose d'indéfini mais de précieux.
Monaco fut leur première course marquante de la saison. Après des qualifications intenses, ils se retrouvèrent, côte à côte, pour un rapide briefing avant la course. Lewis, comme toujours, était calme et serein, même si une certaine intensité brillait dans ses yeux.
- Alors, prêt pour demain ? demanda Lewis en jetant un coup d'œil à George, un léger sourire en coin.
- Plus que jamais, répondit George, le regard soutenu. Et toi ? J'ai entendu dire que tu avais une préférence pour les voitures rouges l'année prochaine...
Un sourire fugace passa sur le visage de Lewis, mais il ne répondit pas. Il posa seulement sa main sur l'épaule de George, comme pour l'encourager, mais George ressentit quelque chose de plus profond dans ce geste, quelque chose qu'il n'osait encore se formuler.
La course fut intense, comme toujours à Monaco. George termina derrière Lewis, et lorsqu'ils descendirent de leurs monoplaces, épuisés mais exaltés par la performance, Lewis le rejoignit, lui tapant doucement sur l'épaule.
- T'es sur la bonne voie, George. Je suis fier de toi.
George le regarda, surpris par la sincérité dans les yeux de Lewis. Il sentit un poids se poser dans sa poitrine, une sensation de nostalgie prématurée. Si Lewis partait vraiment, que deviendrait leur dynamique, leur complicité ?
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Silverstone arriva, leur course à domicile, où la tension atteignit son apogée. La rumeur du départ de Lewis pour Ferrari n'avait fait que croître, et Mercedes restait étrangement silencieuse. George sentait que l'incertitude jouait sur ses nerfs, le rendant plus susceptible. L'attente devenait insupportable, et l'idée de ne plus courir aux côtés de Lewis lui était de plus en plus difficile.
Après les qualifications, ils se retrouvèrent dans le motorhome, seuls, en train de débriefer la séance. Le regard de George fixait le sol, le silence pesant entre eux. Lewis, assis en face de lui, l'observa quelques instants avant de rompre le silence.
- George... Ça va ?
- Je sais pas, répondit George avec honnêteté. Je sais pas si je suis prêt à te voir partir.
Lewis demeura silencieux un moment, puis se pencha légèrement en avant, cherchant le regard de son coéquipier.
- Rien n'est encore décidé. Mais si ça devait arriver... tu t'en sortirais, tu le sais, non ?
George haussa les épaules, esquissant un sourire triste.
- Peut-être. Mais ce ne sera pas pareil.
Lewis, touché par cette confession, posa une main réconfortante sur son épaule, et cette fois, George ne put s'empêcher de sentir un frisson lui parcourir le corps. Il réalisa que ce n'était plus seulement une admiration professionnelle, ni même une amitié profonde. Il tenait à Lewis bien plus qu'il n'avait voulu se l'avouer.
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Les courses se succédèrent, et leur relation, intensifiée par cette incertitude, devint presque secrète, un lien que seuls eux comprenaient. Lors d'une soirée d'après-course en Italie, ils se retrouvèrent, éloignés de leurs coéquipiers et de l'agitation, sur le toit du motorhome, contemplant la piste vide sous la lumière des étoiles.
- Cette saison est en train de filer, murmura George.
- Ouais, répondit Lewis, pensif. C'est toujours comme ça. Et parfois, on regrette de ne pas avoir savouré chaque instant.
Leurs regards se croisèrent, et George sentit ses mots lui échapper presque malgré lui.
- Alors reste.
Lewis sourit tristement.
- Parfois, il faut savoir partir, même quand c'est difficile. Pour avancer.
George détourna les yeux, ne trouvant pas de réponse. Il ne voulait pas envisager une saison sans Lewis, sans cette complicité unique. Mais il comprenait aussi que Lewis avait besoin de se lancer de nouveaux défis.
Alors qu'il se faisait à cette idée, George sentit la main de Lewis effleurer la sienne. Le contact, discret mais significatif, fit naître une chaleur inattendue en lui. Dans la douceur de la nuit italienne, ils restèrent là, silencieux, unis par un moment fragile mais intense, suspendu dans le temps.
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Les dernières courses de la saison approchèrent, et chaque tour de piste, chaque victoire partagée, chaque défaite semblait emporter avec lui un morceau de leur relation. George savait qu'il ne pourrait jamais oublier cette année, cette saison où il avait découvert bien plus que le simple partenariat avec un coéquipier.
Lors de la dernière course, sous les lumières éblouissantes d'Abu Dhabi, George trouva enfin le courage de se confier. Ils s'étaient retrouvés, une fois encore, dans un moment de solitude au milieu du chaos du paddock.
- Lewis, commença-t-il, la voix légèrement tremblante. Merci pour tout. Pour cette saison, pour... tout le reste.
Lewis le fixa, surpris par la profondeur de ses mots.
- George, tu n'as pas besoin de me remercier. C'est moi qui suis reconnaissant d'avoir partagé ces moments avec toi.
George sentit sa gorge se serrer.
- Si tu pars... Juste... Il prit une inspiration, posant enfin une main sur l'épaule de Lewis. Ne m'oublie pas.
Lewis lui offrit un sourire rassurant, ses yeux remplis de cette même émotion qu'ils avaient tous deux trop longtemps évitée.
- Comment je pourrais ?
Sans plus attendre, il enroula ses bras autour de George, l'attirant dans une étreinte qui contenait tout ce qu'ils n'avaient jamais pu se dire. Et dans ce moment suspendu, entourés par le vrombissement des moteurs et les voix du paddock, ils savaient que même si leurs chemins se séparaient, rien ne pourrait effacer les souvenirs et l'amour silencieux qui s'étaient construits au fil des courses.
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Cette étreinte scella leur saison, leur dernière course ensemble chez Mercedes. L'année prochaine, Lewis serait peut-être en rouge, mais leur lien, unique et sincère, resterait gravé dans leurs cœurs - comme une promesse silencieuse, une ultime course qu'ils continueraient de mener ensemble, au-delà des couleurs et des frontières des écuries.
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Fin de cet os
J'espère qu'il vous a plus ?
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Bisous bisous mes p'tits kankrelats. A bientôt
- votre pookie préféré <3
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