Le Poids D'une Vie

chapitre 53

"Gabriel kindi"

Je me réveille tout seul dans le lit, je regarde mon téléphone il est huit heures du matin. Aucune trace de Christine dans la chambre.

Je me rends aux salons et remarques que le petit déjeuner est servi, madame s'est donné à cœur joie. Il y a un peu de tout, elle sort de la cuisine avec un plat de pancakes et sursaute en me voyant debout.

– habituellement tu te réveilles tôt, aujourd'hui comme tu n'es pas aller faire ton footing je me suis dit qu'on pouvait prendre un vrai petit déjeuner ensemble.

Normalement le dimanche matin je vais courir, mais ce matin je n'ai pas voulu la laisser toute seule après se qu'elle m'a confié hier. J'observe la table et tout ce qui s'y trouve

– ce n'est pas un peu trop pour juste deux personnes ! Lui fait remarqué

– je crois que j'en ai fait un peu trop alors.

Elle semble un peu tendue, sûrement à cause de notre conversation d'hier.
Je ne m'attendais pas à une telle révélation, le fait est que cela ne change en rien les sentiments que j'ai pour elle. Je veux juste la protéger encore plus après cette nuit. Tout prend son sens maintenant que je connais l'histoire derrière la personne. Je suis tellement en colère qu'elle a pu vivre un viol a son jeune âge, ce qui l'a rendu la vie assez compliqué par la suite vue qu'elle m'a un peu parler de l'après viol.

Je m'approche d'elle et lui retire le plat des mains pour le poser sur la table, pour lui prendre les mains. J'y dépose un bisou et l'observe tendrement.

– tu n'as pas à être aussi tendue Christine, je suis là et je ne compte pas partir. Lui dis-je

Elle m'offre un petit sourire avant de plonger dans mes bras.

– ça ne change en rien notre relation...je ne veux pas que tu me traites différemment. M'avoue cette dernière

– c'est impossible de ne pas te traiter différemment maintenant. Je laisse échapper

Elle se redresse l'air inquiète et paniquée.

– je suis là même personne et je veux que tu me traites comme tu m'as toujours traité.

Je lui pince la joue amusé.

– je ne compte pas arrêter de te couvrir d'amour.

Je sens qu'elle se détend et me sourit tendrement avant de me faire un bisou.

Nous avons pris notre petit déjeuner dans la bonne humeur, malgré que j'aurai voulu parler d'autre chose. Mais j'imagine que on en aura pleinement le temps.

Après le petit déjeuner nous nous sommes installés dans le canapé devant la télé, Christine est lover dans mes bras.

– j'ai essayé de suivre une thérapie, mais c'était difficile pour moi. Débuta cette dernière, ma sœur Roland et Édouard ont été d'un soutien indéfectible pour moi ses dernières années.

Elle fait une pause, je n'ai pas envie de l'interrompre. Puis elle se redresse et s'assoit normalement.

– il m'arrive d'avoir des crises d'angoisse sévère face à une nouvelle qui me replonge dans ses souvenirs douloureux. Le fait de travailler m'a permis de franchir un cap, avant j'étais toujours enfermé entre quatre murs...toutes mes nuits je rêvais de cette nuit en boucle... j'étais en train de m'engouffrer. Fit-elle difficilement

Je lui prends la main que je caresse tendrement. Puis elle sourit timidement, visiblement gêné.

– ça à toujours été compliqué pour moi de m'assumer en tant que femme... encore plus après avoir été victime d'un viol. J'ai traversé une période sombre et honnêtement depuis que j'ai un cercle d'amis j'ai l'impression que je revis malgré tout.😊