chapitre 52

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"Gabriel kindi"

Je suis en train de me préparer a sortir, aujourd'hui c'est samedi et j'emmène Christine au restaurant.

Ses derniers mois les choses se sont passées super bien entre nous, je peux même dire que nous avons dépassé pleins de choses. Elle est plus ouverte à moi et ne semble plus m'apercevoir comme un potentiel danger. Malgré tout elle ne m'a toujours pas parlé de son traumatisme. Je suis prêt à mettre ma main au feu qu'elle a vécu quelque chose de traumatisant même si elle veut me faire croire le contraire.

Aussi ça va faire un bon moment que l'on est ensemble, il n'y a eu aucun rapprochement physique. Vous voyez de quoi je veux parler, rien et je ne souhaite pas la brusquer. Toute les fois où j'ai essayé j'ai lue dans ses yeux de la panique mélanger à la peur. On a jamais passer la nuit ensemble, même pas dormir l'un à côté de l'autre. Les fois où elle a passé la nuit ici, je l'ai laissé le lit moi j'ai dormi soit au salon où dans la chambre d'amis.

C'est frustrant, surtout que je suis complètement attiré par son corps. Ses formes, ses seins volumineux ses fesses rebondi et ferme, sa peau douce on dirait du velours. La pire torture pour moi c'est quand je dois aller à la piscine avec elle, je suis sur d'avoir une érection durant toute la journée.
Et bizarrement je ne veux personne d'autre que elle, c'est elle seule qui arrive a me donner une érection et a allumé le désir en moi.
Rien que d'y penser je sens mon sexe se tendre. Je l'ai vraiment dans la peau cette femme.

Je me regarde une dernière fois dans le miroir et me parfume quand j'entends sonner.

Je n'attends personne qui cela pourrait bien être ?

Je vais à la porte et après avoir demandé plusieurs fois qui c'était sans réponse, je décide d'ouvrir irrité qu'on me dérange sans raison.

– bonjour Gabriel !

Je sens mes muscles se contracter et la rage monté en moi en flèche. Qu'est-ce que Laïka fait chez moi ?

– tu peux au moins m'inviter à entrer tu ne crois pas !

Dans mon esprit actuellement c'est la bataille, j'entends la voix de ma mère et celle de mes émotions s'entrechoquer brutalement. Mais je décide de prendre sur moi et la laisser entrer.

Je l'observe en croisant les bras, elle a pris de l'âge mais n'a rien perdu à sa beauté. Elle a coupé ses cheveux et est vêtue d'un abaya et des sandales talons, son sac de marque en main.

Je me demande comment elle a su où j'habite. Je vais tué un de mes frères à coup sûr s'est l'un d'entre eux.

– n'en veut pas a tes frères, tu sais que je connais être persuasive. Dit-elle en me fixant, ton appartement est magnifique on reconnaît là le travail de quelqu'un qui s'y connait...

– tu veux quoi ? Pourquoi tu es là ?

Je la coupe sans ménagement, j'ai pas du temps à lui accorder. Elle se racle la gorge un sourire embarrassé.

– tu ne voulais pas me voir a ton travail, tu ne prends pas mes appels ça va faire quatre mois et il faut absolument que nous puissions arranger les choses entre nous.

– il n'y a rien à arranger entre nous Laïla, je te facilite les choses ainsi. Lui dis-je froidement

– Gabriel je suis ta mère et ça à été une torture de devoir vivre loin de vous pendant toute ses années, de laisser une autre femme s'occuper de vous et prendre ma place. Je n'ai pas eu le choix...je ne pouvais pas me mettre ma famille a dos et risquer de perdre tout.

– alors tu les a choisi eux, au lieu de nous tes propres enfants la chair de ta chair. Je renchérit ahuri de l'entendre

Comment peut elle osé attendre de moi que j'arrange les choses avec elle. Elle a fait son choix et sa n'a jamais été nous, elle a choisi sa famille et son héritage au lieu de nous. Pendant toute ses années elle n'est jamais venu nous rendre visite où nous chercher. Même pas une seule lettre pour soulager nos cœurs d'enfants meurtri, le pire est qu'elle a abandonné Luc qui n'était qu'un bébé putains.

Le Poids D'une VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant